Hepatitis C virus and HIV seroprevalences, sociodemographic characteristics, behaviors and access to syringes among drug users, a comparison of geographical areas in France, ANRS-Coquelicot 2011 survey - 16/09/16
pages | 12 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Background |
People who use drugs (PWUDs) are at a high risk for hepatitis C virus (HCV) and human immunodeficiency virus (HIV), but they have different characteristics depending on the local context. In France, seroprevalence, sociodemographic, and behavior information have only been studied at a national level rather than at a local level. The aim of this study was to describe and examine profile and drug use practice differences in seven French cities and departments and to assess whether these differences can explain HCV and HIV seroprevalence variations between French geographical areas.
Methods |
Data were collected from the cross-sectional ANRS-Coquelicot survey conducted for the second time in 2011 among drug users having injected or snorted drugs at least once in their life. Professional interviewers administrated a face-to-face questionnaire in six different areas in France: Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg and the Seine-Saint-Denis department (Paris suburbs). Participants were asked to self-collect a fingerpick blood sample in order to search for the presence of anti-HIV and anti-HCV antibodies and to estimate seroprevalence in PWUDs.
Results |
Overall, HCV and HIV seroprevalence was 44% [95% CI: 39.6–47.9] and 10% [95% CI: 7.5–12.6] respectively. The highest HCV seroprevalence was 56% in Marseille and the lowest was 24% in Bordeaux and for HIV the highest was 18% in Seine-Saint-Denis and the lowest was 0% in Lille. The population's age differed between areas and could mostly explain HCV seroprevalence variation but not exclusively. Profiles and practices, different in each area, can also explain this variation. In multivariate analysis, HCV seroprevalence was lower in Bordeaux (prevalence ratio [PR]=0.64), Strasbourg (PR=0.76), and Seine-Saint-Denis (PR=0.8) than in Paris. Nearly one-third of injectors declared having had difficulties to obtain syringes in the 6 previous months, but disparities existed between areas.
Conclusion |
HCV risk exposure in PWUDs remains high in France and varies between different areas. Innovative harm reduction strategies including educative programs about safe injecting and supervised consumption rooms need to be developed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
Les usagers de drogues constituent une population particulièrement touchée par le virus de l’hépatite C (VHC) et par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) mais cette population a des caractéristiques différentes d’une ville à l’autre. L’objectif de cet article est de présenter les différences locales dans les profils et les pratiques de consommation qui pourraient expliquer les différences de séroprévalences selon les zones géographiques. Environ un tiers des injecteurs déclarent avoir eu des difficultés pour se procurer des seringues dans les 6 derniers mois. Des disparités existent selon les zones géographiques.
Méthode |
Les données sont issues de l’enquête transversale ANRS-Coquelicot, menée pour la deuxième édition en 2011 auprès d’usagers de drogues ayant sniffé ou injecté au moins une fois dans la vie. Les informations ont été collectées grâce à un questionnaire réalisé en face à face dans six zones géographiques françaises (cinq agglomérations et un département) : Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg, et en Seine-Saint-Denis. Un autoprélèvement de sang a été réalisé par les usagers permettant la recherche des anticorps anti-VIH et anti-VHC en laboratoire et l’estimation des séroprévalences.
Résultats |
Les séroprévalences du VIH et du VHC sont respectivement de 10 % [IC 95 % : 7,5–12,6] et de 44 % [IC 95 % : 39,6–47,9] sur l’ensemble de la population des usagers de drogues. Elles varient entre 24 % [IC 95 % : 13,5–39,7] à Bordeaux et 56 % [IC 95 % : 47,8–63,5] à Marseille où elle est particulièrement élevée pour le VHC, et de 0 % à Lille et 18 % [IC 95 % : 8,9–31,8] en Seine-Saint-Denis pour le VIH. Ces différences sont liées à une structure par âge différente d’une ville à l’autre mais s’expliquent aussi par des profils et des pratiques de consommation propres à chaque zone géographique. Après ajustement sur ces variables, la séroprévalence du VHC est plus faible à Bordeaux (RP=0,64), à Strasbourg (RP=0,76) et en Seine-Saint-Denis (RP=0,8) par rapport à Paris.
Conclusion |
L’exposition au risque VHC reste élevée dans la population des usagers de drogues en France et varie selon les zones géographiques. Il est donc indispensable d’accentuer les efforts en matière de réduction des risques et de proposer des dispositifs innovants tels que l’accompagnement aux risques liés à l’injection et les salles de consommation à moindre risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Seroprevalence, People who use drugs, City comparison, HCV, HIV, Harm reduction, Access to syringes
Mots clés : Séroprévalence, Usagers de drogues, Comparaison par ville, VHC, VIH, Réduction des risques, Accès au matériel d’injection
Plan
Vol 64 - N° 4
P. 301-312 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?