Étude comparative entre les néphropathies à lésions glomérulaires minimes et les néphroses à IgA - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
Les néphroses à IgA constituent une entité encore peu étudiée. Les cas rapportés dans la littérature sont épars et ont été surtout comparés à ceux des néphropathies à IgA.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective et comparative colligeant 12 cas présentant une lésion glomérulaire minime. Le groupe 1 présentait un rein optiquement normal sans dépôt à l’immunofluorescence (8 cas). Le groupe 2 présentait le même type de lésions en optique avec une fixation mésangiale du sérum anti-Ig A définissant la néphrose à IgA (NIgA) (4 cas). On a comparé les particularités clinico-biologiques, thérapeutiques et évolutives des NIgA avec celles des néphropathies à LGM.
Résultats |
Dans le premier groupe, le sex-ratio H/F était de 1,6. L’âge moyen était de 36ans. Trois malades ont déjà un syndrome néphrotique (SN) à rechutes au moment de la biopsie rénale. Un SN était noté dans 7 cas. L’hématurie microscopique est présente dans un cas. La protéinurie moyenne était de 8,96g/24h. La clairance de la créatinine (ClCr) était en moyenne de 116mL/min. Une insuffisance rénale était notées dans 2 cas. Les patients néphrotiques ont été traités par une corticothérapie à la dose de 1mg/kg/j avec recours à la ciclosporine dans un cas. Six malades ont eu un suivi ultérieur avec une moyenne de 35 mois, la rémission complète a été observée dans tous les cas dans un délai de 4 à 6 semaines et 2 rechutes ont été notée dans 2 cas. Dans le groupe 2, le sex-ratio H/F était de 1. L’âge moyen était de 22,7ans. Un malade a déjà un SN à rechutes au moment de la biopsie rénale. Le SN est pur dans tous les cas. La protéinurie était en moyenne de 6,67g/24h. La ClCr était en moyenne 161mL/min. On n’a pas noté une insuffisance rénale. Une rémission spontanée a été notée dans un cas, les autres patients étant traités par une corticothérapie à la dose de 1mg/kg/j avec recours au mycophénolate mofétil dans un cas et la ciclosporine dans un autre cas en raison d’une corticodépendance. Aucune rechute n’a été notée dans ce groupe avec un suivi moyen de 15 mois [1–51].
Discussion |
Les NIgA paraissent atteindre des sujets plus jeunes, ayant un SN pur moins intense et une fonction rénale plutôt conservée. Le pronostic à long terme paraît meilleur.
Conclusion |
Des études à plus larges échelles méritent d’être entreprises afin de mieux étudier les NIgA surtout qu’elles semblent avoir un meilleur pronostic que les néphroses lipoïdiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 5
P. 340 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?