Profil épidémiologique de l’hypertension artérielle au cours des néphropathies glomérulaires primitives : à propos de 61 cas - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
L’hypertension artérielle (HTA) est un signe très fréquent dans l’atteinte glomérulaire. Le but de notre travail est d’étudier la fréquence de l’HTA au cours des glomérulopathies primitives ainsi que son évolution sous traitement et son impact sur la fonction rénale.
Patients et méthodes |
Notre étude est rétrospective sur une période de 6ans et concerne des patients hypertendus porteurs d’une glomérulopathie primitive confirmée à la biopsie rénale. Nous avons analysé les données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des patients. Tous les patients ont bénéficié d’une enquête étiologique comprenant un bilan immunologique et infectieux.
Résultats |
L’HTA est présente chez 61 patients parmi 149 porteurs de glomérulopathies primitives colligées durant la même période d’étude. L’âge moyen de nos patients est de 42,8±16,7ans avec une nette prédominance masculine. La glomérulonéphrite primitive la plus associée à une HTA est la glomérulonéphrite extra-membraneuse (29,5 %) et la hyalinose segmentaire et focale (24,6 %), suivies par la néphropathie à Ig A (13,1 %), la glomérulonéphrite membrano-proliférative (11,4 %), la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (9,8 %), la glomérulonéphrite extra-capillaire (6,5 %) et la lésion glomérulaire minime (4,9 %). Vingt-six patients ont reçu une monothérapie, trente et un ont reçu une bithérapie, IEC+inhibiteur calcique (IC) et IEC+diurétique, et 4 ont reçu une trithérapie. Après un suivi moyen de 12mois, la pression artérielle systolique moyenne passe de 148,6±36,3mmHg à 131,7±16,3mmHg, la pression artérielle diastolique moyenne passe de 89,9±12,2mmHg à 79,4±11,6mmHg et la créatinine sérique moyenne passe de 21,8±25,07mg/l à 18,8±21,8mg/L.
Discussion |
L’HTA constitue un des signes fréquents lors de l’atteinte glomérulaire. Sa prise en charge thérapeutique précoce et adaptée permet entre outre de ralentir l’évolution de la maladie rénale chronique.
Conclusion |
L’hypertension artérielle est fréquente au cours des glomérulopathies. Sa prévalence augmente avec l’évolution de l’insuffisance rénale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 5
P. 343 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?