L’hypertension artérielle et risque cardiovasculaire en milieu hospitalier CHU Mohamed VI-Oujda - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
L’hypertension artérielle (HTA) est l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Elle constitue un problème majeur de santé publique aussi bien dans les pays développés que dans ceux en voie de développement. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil épidémiologique et évolutif de l’HTA dans notre centre hospitalier universitaire (CHU) Mohamed VI-Oujda.
Patients et méthodes |
Nous avons réalisé une étude transversale étalée sur une semaine au sein de notre CHU, incluant tous les patients hospitalisés dans les différents services de médecine.
Résultats |
Soixante-neuf patients ont été colligés, l’âge moyen de nos patients était de 51,38±17ans, les femmes présentaient 47,8 %, 56 % de nos malades étaient scolarisés, 81,2 % avaient une couverture sociale et 71 % étaient sans profession. 24,6 % des patients étaient hospitalisés au service de néphrologie, 21,7 % en cardiologie tandis que 8,6 % étaient hospitalisés en endocrinologie. L’antécédent d’HTA était marqué chez 29 % des cas dont 95 % parmi eux étaient suivis, 85 % étaient sous traitement. 21 % de nos malades étaient diabétiques, 26,1 % avaient une cardiopathie, les tabagiques présentaient 27,5 %. La dyslipidémie était présente chez 20,3 % de nos malades, 27 % des femmes étaient sous contraception orale. Au cours de l’hospitalisation, l’HTA a été diagnostiquée à novo chez 13 %, la rétinopathie hypertensive objectivée chez 2,8 %, quant à la protéinurie était positive dans 21,7 % des cas. L’enquête diététique a révélé que 5,8 % des patients avaient une consommation élevée de sel, 75 % des patients hypertendus avaient un bon contrôle tensionnel tandis que l’hypertrophie ventriculaire gauche était notée chez 18,8 % de nos malades. Sur le plan biologique : la glycémie moyenne était de 1,31±0,6g, le taux moyen de cholestérol et de triglycéride était respectivement de 2,02±1,3g/L et 1,8±2,3g/L. Sur le plan thérapeutique, le traitement antihypertenseur était à base l’inhibiteur du système rénine-angiotensine chez 55,6 % de nos malades, 33,3 % à base d’inhibiteur calcique et 5,6 % sous β-bloquants.
Discussion |
L’HTA reste un facteur de risque majeur des maladies cardiovasculaires.
Conclusion |
L’optimisation du contrôle de la pression artérielle reste le meilleur moyen pour prévenir les complications redoutables de l’HTA.
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Vol 12 - N° 5
P. 401-402 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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