Incidence et facteurs associés à la néphrotoxicité après initiation du traitement antirétroviral (TAR) chez les patients infectés par le VIH avec un faible indice de masse corporelle - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
Évaluer l’incidence et les facteurs associés à la néphrotoxicité après initiation du traitement antirétroviral (TAR) chez les patients infectés par le VIH avec un faible indice de masse corporelle (IMC).
Patients et méthodes |
Les patients avec un IMC bas inscrits au centre de traitement ambulatoire de Brazzaville, Congo entre janvier 2009 et décembre 2010, mis sous TAR et qui ont bénéficié d’un suivi biologique régulier incluant la créatinine sérique ont été inclus dans cette étude prospective. Nous avons évalué la fonction rénale avec l’équation de Modification of Diet in Renal Disease (MDRD). Les facteurs associés à la néphrotoxicité induit par le TAR (baisse de clairance de la créatinine [CC] de 25 % par rapport aux valeurs de base ou une augmentation de la créatinine sérique (Scr) de 0,5mg/dL au-dessus des valeurs de référence maintenue sur deux mesures consécutives) ont été analysés en utilisant le modèle de régression de Cox.
Résultats |
Sur 126 patients sélectionnés, 71,4 % étaient des femmes. Les valeurs médianes étaient âge : 38 ans [IQR=33–45], poids : 45 kg [IQR=42–49], CD4 : 126 cellules/mm3 [IQR=29–228], créatinine sérique : 0,9mg/dL [IQR=0,75–1,13] et CC : 73mL/min/m2 [IQR=59–88]. La durée médiane de suivi sous TAR était de 23 mois [IQR=10–24]. Pendant cette période, la néphrotoxicité induite par le TAR a été retrouvée chez 13 patients (incidence 10,3 %). La probabilité de survenue de la néphrotoxicité estimée a été de 3,03 %, 5,4 %, 7,31 %, 9,1 %, 1,7 % et 2,5 % à 1, 3, 6, 12,18 et 24 mois respectivement. Le délai médian pour développer la néphrotoxicité a été de 10 mois [IQR=5–13]. Parmi les patients qui avaient initié le TAR à base de TDF, 8 % avaient développé une néphrotoxicité.
Discussion |
L’incidence de la néphrotoxicité induit par le TAR est élevée chez les patients avec un IMC bas, le protocole initial contenant du ténofovir augmentent le risque de survenu de la néphrotoxicité.
Conclusion |
L’incidence de la néphrotoxicité induit par le TAR est élevée chez les patients avec un IMC bas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 5
P. 404 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?