Rôle d’EPAC1 (Exchange Protein Directly Activated by cAMP Type 1) dans la régulation de l’homéostasie hydroélectrolytique - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
Des données in vitro suggèrent que l’inhibition pharmacologique des protéines EPAC, des régulateurs du signal cytoplasmique de l’AMPc, s’accompagne d’anomalies quantitatives et qualitatives de l’expression de l’aquaporine-2 (AQP2) dans les cellules principales du canal collecteur, en particulier lors d’une stimulation prolongée des récepteurs AVPR2 par l’ADH. EPAC1 ou EPAC2 pourraient être de nouvelles cibles thérapeutiques dans les pathologies impliquant la voie de signalisation ADH/AVPR2/AMPc/AQP2 (SIADH, diabète insipide, polykystose rénale).
Patients et méthodes |
Dans des souris invalidées pour Epac1 (Epac1-/-) et des souris sauvages (wt), les paramètres suivants ont été mesurés à l’état basal, après injection de ddAVP ou de furosémide, et après restriction hydrique prolongée (RH30) : osmolarité, sodium, potassium, magnésium, calcium, urée, créatinine (sang et urine) ; histologie rénale ; expression d’AQP2 (qPCR, WB et microscopie confocale) et d’Avpr2, Nkcc, Nkcc2, UT-1, Aqp1, Aqp8 (qPCR).
Résultats |
À l’état basal, l’osmolarité urinaire et sérique des souris Epac1-/- et wt ne diffèrent pas, tout comme les concentrations d’électrolytes. L’expression des autres acteurs de l’homéostasie hydrique n’est pas modifiée. De même, après stimulation aiguë (ddAVP) ou prolongée (RH30) du récepteur AVPR2, les capacités de réabsorption hydrique des souris Epac1-/- et wt sont identiques. La réponse au furosémide est également conservée (diurèse, osmolarité). De fait, l’expression (ARNm et protéine) d’AQP2, tout comme son adressage à la membrane apicale chez les souris Epac1-/- sont identiques aux contrôles. En revanche, on note chez les souris wt une augmentation significative de l’expression d’EPAC1 sans modification d’EPAC2 après RH30 (WB). Chez les souris Epac1-/-, l’expression d’EPAC2 est significativement diminuée après RH30 (WB).
Discussion |
Contrairement aux données in vitro utilisant un blocage pharmacologique visant EPAC1 et EPAC2, les souris Epac1-/- ne présentent pas de trouble franc de concentration des urines, suggérant une redondance des voies de signalisation et/ou une action combinée d’EPAC1 et EPAC2.
Conclusion |
Chez la souris, l’invalidation isolée d’EPAC1 ne s’accompagne pas d’anomalie de l’expression d’AQP2 et de la réabsorption d’eau.
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Vol 12 - N° 5
P. 412-413 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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