Analyse dose–volume réponse des cancers du col utérin pris en charge par curiethérapie adaptative guidée par l’image : résultats d’une méta-régression sur données publiées - 21/09/16
Résumé |
Objectif de l’étude |
La curiethérapie adaptative guidée par l’image est une technique de haute précision qui autorise escalade de dose et adaptation à la réponse tumorale. Des études monocentriques ont permis d’établir des relations dose–volume réponse. Celles-ci sont cependant grevées d’intervalles de confiance larges. L’objectif était d’affiner ces estimations en effectuant une méta-régression sur données publiées.
Matériels et méthode |
L’éligibilité était limitée aux séries rapportant des résultats selon les recommandations du Groupe européen de curiethérapie – European Society for Therapeutic Radiology and Oncology (Gec-ESTRO). En se basant sur le modèle Probit, les taux de contrôle local évalués à 2 à 3ans, ont été confrontés aux doses reçues par 90 % du volume (D90) moyennes converties en équivalent 2Gy (α/β=10Gy). L’impact de chaque série a été pondéré en fonction du nombre de patientes incluses.
Résultats |
Une recherche exhaustive a permis d’identifier 13 séries rapportant les données de 1299 patientes. Les D90 moyennes du volume cible anatomoclinique à haut risque (CTVHR) variaient de 70,9 à 93,1Gy. Le modèle probit a montré une forte relation entre la D90 et la probabilité d’obtenir le contrôle local (p<0,0001). La D90 associé à une probabilité d’obtenir un taux de contrôle local de 90 % était de 81,4Gy (78,3 à 83,8Gy). Pour le volume cible anatomoclinique à risque intermédiaire (CTVIR), un nombre plus limité de données étaient disponibles : 873 patientes issues de huit institutions. Les D90 moyennes variaient de 61,7 à 69,1Gy. Une relation dose–effet significative a été observée (p=0,009). Le seuil de 60Gy était associé à une probabilité de contrôle local de 79,4 % (60,2 à 86,0 %).
Conclusion |
Les relations d’effet dose–volume ont été entre les D90 et la probabilité d’obtenir un contrôle local confirmées et affinées. Des études basées sur données individuelles sont nécessaires pour développer des nomogrammes prenant en compte données dosimétriques et cofacteurs cliniques.
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Vol 20 - N° 6-7
P. 708 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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