Seconde radiochirurgie pour récidive locale de métastase cérébrale après échec d’une première radiochirurgie - 21/09/16
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Résumé |
Objectif de l’étude |
Évaluer l’efficacité et la toxicité d’un second traitement par radiochirurgie pour une récidive locale d’une même métastase cérébrale.
Patients et méthodes |
De novembre 1995 à février 2016, 33 atteints de 39 métastases cérébrales ont été réirradiés par radiochirurgie pour une récidive locale après échec d’une première. Trente-six traitements ont été délivré en séance unique de dose médiane de 20Gy. Trois en trois séances de 11Gy. Toutes les métastases étaient situées en zone peu fonctionnelle. À partir de 2000, l’irradiation a été délivrée par un accélérateur linéaire équipé d’un collimateur micomultilames avec une technique d’arcthérapie dynamique.
Résultats |
Après la deuxième radiochirugie, les taux de contrôle local à 6 mois et un an étaient respectivement de 85,7 % et 73,3 %. En analyse multifavctorielle, le volume tumoral macroscopique (GTV) (<3 cm3) était corrélé avec le taux de contrôle local (p=0,01). Les taux de survie globale à un et deux ans après la deuxième radiochirugie étaient respectivement de 68 % et 29 % et la durée médiane de survie de 14,2 mois. En analyse multifactorille, la survie globale était corrélée avec le statut du cancer primitif : réponse complète contre stable, progression ou réponse partielle (p=0,04). Au total, 14 (35,9 %) patients ont souffert d’effets secondaires : de l’œdème, de la radionécrose et des hémorragies ont été respectivement retrouvés chez cinq (13 %), quatre (10 %), et cinq (13 %) patients. En analyse unifactorielle, la toxicité étaient associée à un GTV de plus de 7 cm3 (p=0,02). Aucun patient n’a souffert de toxicité symptomatique et aucun décès n’était imputable à la toxicité.
Conclusion |
Réirradiation par radiochirugie une récidive locale de métstase cérébrale est une technique efficace et la toxicité est acceptables lorsque cette métastase est située dans une zone peu fonctionnelle. Cette technique peut être envisagée chez les patients en situation de bon contrôle extracérébral.
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Vol 20 - N° 6-7
P. 713-714 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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