Intérêt de la re-planification en radiothérapie conformationelle tridimensionnelle dans les carcinomes nasopharyngés localement évolués - 21/09/16
, L. Farhat, H. Rokh, F. Dhouib, T. Sahnoun, J. DaoudRésumé |
Objectif de l’étude |
Évaluer l’impact dosimétrique de la re-planification en radiothérapie conformationnelle des carcinomes nasopharyngés.
Patients et méthodes |
L’étude a intéressé trois patients atteints d’un carcinome indifférenciés du nasopharynx de satde N2-3. Une première scanographie dosimétrique a été réalisée pour la planification dosimétrique selon une technique conformationnelle classique. Une deuxième scanographie a été acquise à 38–40Gy. Après fusion des deux scanographies, nous avons quantifié les différentes variations anatomiques au niveau des volumes cibles et des organes à risque, puis nous avons reproduit fidèlement la dosimétrie initiale sur la scanographie à 38–40Gy afin d’apprécier les modifications dosimétriques et de vérifier les contraintes aux organes à risque. Un nouveau plan de traitement a été généré en se basant sur les nouveaux volumes cibles et organes à risque. La nouvelle distribution de dose et les nouveaux histogrammes dose–volume ont été calculés et comparés à ceux du plan de référence.
Résultats |
La réduction moyenne des volumes macroscopiques ganglionnaires et tumoraux (GTV) après 38–40Gy était respectivement de 53 % et 40 %. La couverture dosimétrique des volume cibles prévisionnels (PTV) tumoraux et ganglionnaires est restée satisfaisante. Pour les organes à risque, nous avons constaté une augmentation de la dose maximale au niveau de la moelle épinière pour les trois patients (1,4Gy en moyenne) et du tronc cérebral (1,5Gy pour un patient). Après adaptation du plan de traitement, la couverture des PTVs restaient satisfaisantes. Pour les oraganes à risque, les doses maximales reçues par la moelle épinière et le tronc cérébral ont diminué. En moyenne, cette diminution était de l’ordre de 1,15Gy pour la moelle épinière et 6,85Gy pour le tronc cérébral.
Commentaire |
L’adoption d’un nouveau plan de traitement tenant compte des modifications anatomiques survenues en cours de traitement semble être intéressante pour une meilleure protection des organes à risque. Cette étude doit être poursuivie avec un nombre plus important de patients pour définir une procédure claire d’adaptation des plans de traitement.
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Vol 20 - N° 6-7
P. 716 - octobre 2016 Retour au numéro
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