Utilisation de l’analyse chromosomique par puce à ADN (ACPA) dans le bilan étiologique génétique des femmes présentant une insuffisance ovarienne prématurée - 23/09/16
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L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) est caractérisée par une absence ou un arrêt de la fonction ovarienne normale avant 40ans. Elle se manifeste par une aménorrhée primaire ou secondaire et une augmentation du taux des gonadotrophines. Les étiologies peuvent être auto-immunes, iatrogènes, virales ou génétiques (anomalies du chromosome X, de gènes responsables de formes non syndromiques ou syndromiques d’IOP). Mais à ce jour, de nombreux cas d’IOP restent inexpliqués. Depuis 2009, quelques études ont appliqué l’analyse chromosomique par puce à ADN (ACPA) chez des patientes présentant une IOP. Des variants impliquant de nouveaux gènes candidats pour l’IOP (gènes avec un rôle connu dans la reproduction, dans la méiose ou dans la réparation de l’ADN) ou des gènes connus d’IOP ont été mis en évidence. Néanmoins, l’ACPA n’est pas encore utilisée en routine chez les patientes présentant une IOP et les variants pathogènes responsables d’IOP ne sont donc pas formellement identifiés.
Nous avons analysé par ACPA, 63 patientes présentant une IOP afin d’identifier des régions génomiques associées à la survenue d’une IOP. Des variants impliquant des gènes déjà suspectés comme étant associés à la survenue d’une IOP (CSMD1, SYCE1) ou de nouveaux gènes candidats ont été mis en évidence. Parmi ces derniers, les gènes sont notamment impliqués dans la division cellulaire (CLASP1, CENP-A, CDC16), dans le développement ou la fonction ciliaire (RSPH1, KIF24) ou sont fortement exprimés dans l’appareil génital féminin (KIAA1324). Chez 3 patientes, un déséquilibre (duplication ou délétion) au niveau de la région 22q11.21 a été observé.
Ces données montrent l’intérêt de la réalisation de l’ACPA dans le bilan étiologique génétique des IOP. Les variations du nombre de copies d’ADN identifiées ont des retombées diagnostiques ou plus fondamentales en cas d’implication de nouveaux gènes candidats pour le développement gonadique ou la physiopathologie ovarienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Insuffisance ovarienne prématurée, ACPA, Gènes candidats
Plan
Vol 100 - N° 330
P. 175-176 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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