Hypertension artérielle pulmonaire des affections respiratoires chroniques - 01/01/97
Service de pneumologie, hôpital de Hautepierre, 67098 Strasbourg cedex France
Service d'explorations fonctionnelles respiratoires, hôpitaux universitaires de Strasbourg France
Résumé |
Le « coeur pulmonaire chronique » représente une complication évolutive importante des affections respiratoires chroniques (ARC) et notamment des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO). Au concept de « coeur pulmonaire », on a substitué progressivement celui d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) [17] . Les deux termes ne sont à vrai dire pas synonymes puisque la définition du « coeur pulmonaire » est morphologique (hypertrophie ventriculaire droite résultant d'affections respiratoires intrinsèques [14] ), alors que celle de l'HTAP est physiologique et plus précise. L'HTAP a l'avantage d'être mieux définie, d'être plus facile à diagnostiquer (par le cathétérisme cardiaque droit ou par certaines méthodes non invasives) et d'être quantifiable si l'on dispose des chiffres de pression artérielle pulmonaire. Il est aujourd'hui établi que l'HTAP a une signification pronostique indiscutable dans les ARC : le niveau de la pression artérielle pulmonaire est l'un des meilleurs indices pronostiques, en particulier dans les BPCO. Il est d'autre part admis que la présence d'une HTAP conditionne, du moins en partie, la mise en route de certaines thérapeutiques lourdes comme l'oxygénothérapie de longue durée. Ce chapitre est consacré à l'hypertension pulmonaire des affections respiratoires chroniques, à l'exclusion de l'hypertension artérielle pulmonaire « primitive » et de l'hypertension artérielle pulmonaire thromboembolique qui sont très particulières pour ce qui concerne le tableau clinique, la gravité et l'évolution, et qui doivent de ce fait être envisagées séparément.
Plan
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