Profil d’activité spontanée en contexte de suralimentation prolongée : analyse exploratoire par l’accélérométrie - 14/10/16
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Les études de suralimentation expérimentale ont pour but de simuler les phases initiales de prise de poids et d’en regarder les conséquences métaboliques. Il faut cependant s’intéresser de façon globale à la balance énergétique et en observer les conséquences sur l’activité physique (AP) et la sédentarité. Des études récentes, réalisées sur de courtes périodes de temps, ont, en effet fait ressortir l’intérêt des mesures de sédentarité et d’activité en réponse à une suralimentation. L’objectif de la présente étude était : (1) de détailler le profil d’activité des participants au cours d’une suralimentation de 4 semaines ; (2) d’explorer les associations entre le changement de masse corporelle et le profil d’activité tant initial qu’en cours de suralimentation.
Matériel et méthodes |
Le projet Polynut prévoit une surnutrition (+50 %kcal/besoins) pendant une durée de 4 semaines. Les participants recrutés étaient non obèses et tous ont porté un tri-accéléromètre (ActigraphGT3X+) pendant 6jours (semaine précédant la surnutrition et à la 4e semaine de surnutrition). Il est à noter qu’un supplément de polyphénols ou un placebo était pris quotidiennement. Cet aspect ne sera considéré qu’au terme du projet, la conception de l’étude en cours étant en double aveugle quant à la supplémentation. Les données présentées sont les valeurs moyennes (écart-type). Les changements liés au protocole de surnutrition ont été analysés à l’aide du test t de Student pour données appariées et les associations à l’aide de corrélations de Pearson. Le seuil de significativité a été fixé à 0,05.
Résultats et analyse statistique |
Dix-huit hommes ont complété le protocole à ce jour (30,5 [7,0] ans ; indice de masse corporel initial=23,4 [1,2] kg·m−2]. Au terme de la surnutrition, une prise de masse corporelle significative a été notée (Tableau 1). Les paramètres liés au mode de vie actif indiquent une augmentation non significative des paramètres d’AP en cours d’intervention. Le changement de masse corporelle pendant la surnutrition n’était pas associé à l’âge ni aux caractéristiques anthropométriques de base des participants (p>0,05) mais s’est avéré être négativement corrélé avec le temps initial de pratique d’activité d’intensité élevée (r=−0,475 ; p=0,046). Des tendances indiquent que les individus qui passaient beaucoup de temps assis initialement ou qui ont diminué leur nombre de pas quotidien ou le temps d’activité à haute intensité augmentaient plus leur masse corporelle au cours de la surnutrition.
Conclusion |
Les résultats préliminaires supportent l’importance de documenter le profil d’activité à avant et en cours de surnutrition. Au terme du projet, il sera possible de conclure si les individus soumis à une surnutrition augmentent leur niveau d’activité et si des composantes spécifiques du profil d’activité initial ou de leur évolution en cours de surnutrition contribuent à limiter le gain pondéral.
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Vol 30 - N° 3
P. 281-282 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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