La mort et la souffrance font partie de la vie mais notre société aseptisée, où le culte de la performance, de l’immédiateté et l’individualisme ont pris tant de place, tend à nous faire oublier cette réalité. Alors quand un événement traumatique nous confronte à cette “mort en face”, puis à cette “mort qui rôde”, nous sommes d’autant plus déstabilisés, voire déstructurés psychiquement, que nous ne savons plus quelles sont nos ressources pour y faire face. Les enfants en sont les premières victimes et il est nécessaire de les aider à faire face à un tel contexte de vie.

Death and suffering are part of life but our sanitised society, where performance, immediacy and individualism take precedence, tends to make us forget this reality. When a traumatic event brings death close to home and then leaves us feeling exposed to the threat of death, we are all the more destabilised, or even psychologically unstructured, when we no longer know what resources we have at our disposal to be able to face up to this threat. Children are the first victims and it is important to help them face up to such a context.