La pathologie respiratoire chez les personnes infirmes moteurs cérébraux (IMC) et polyhandicapées, reste la première cause de mortalité (Reddihough et al., 2011). L’échographie pulmonaire, par tous ses bénéfices que nous allons décrire, constituerait un nouvel outil pertinent et cohérent tant dans l’évaluation de la démarche diagnostique que dans l’analyse de l’efficacité de nos techniques kinésithérapiques manuelles et instrumentales. Ce nouvel appareil d’évaluation des troubles respiratoires offre de nombreux avantages afin d’obtenir une meilleure information diagnostique, un allégement du dossier médical et d’autres avantages que nous allons décrire plus tard sans avoir recours à une prescription médicale. D’où la facilité et la nécessité pour les kinésithérapeutes d’y avoir recours lors de leur examen et leur pratique respiratoire sans aucun risque vital, ni même de complications secondaires ! Longtemps considérée comme inutile dans l’exploration du thorax, l’échographie est devenue ces dernières années un outil incontournable dans la pratique clinique des professionnels dans le domaine respiratoire. Elle permettrait aux kinésithérapeutes d’explorer des éléments cohérents aux techniques kinésithérapiques manuelles et instrumentales avec des signes prédictifs de diagnostic kinésithérapique, domaine récent et même nouveau à explorer mais on ne pourra le faire que si on pratique l’échographie pulmonaire en notant des observations cliniques et cela demande beaucoup de formations (notamment un projet de recherche clinique afin de construire des tableaux comparatifs des signes d’encombrement bronchique à l’aide d’auscultation et leurs analyses observées sur l’écran de l’échographie pulmonaire avant et après une séance de kinésithérapie), un domaine de recherche clinique en kinésithérapie respiratoire qui pourrait être valorisé dans les prochaines années afin d’améliorer notre pratique quotidienne et même prouver l’efficacité de nos techniques de rééducation respiratoire pour le bien de nos sujets IMC et polyhandicapés. Cet article a pour objectif de mettre, aux mains des chercheurs, une gamme de références bibliographiques et de sensibiliser surtout les kinésithérapeutes qui travaillent dans le domaine de neurologie respiratoire d’avoir recours à l’échographie pulmonaire dans une nouvelle perspective de la démarche thérapeutique.

Respiratory pathology at the patients with cerebral palsy (CP) and severe disabilities remains the leading cause of death (Reddihough et al., 2011). Lung ultrasound, for all its benefits to be described, would be a new tool both relevant and coherent in the evaluation of the diagnostic process in the analysis of the effectiveness of our manual and instrumental physical therapy technics. This new device for evaluating respiratory disorders offers many advantages to provide better diagnostic information, relief of medical records and other advantages, which will be described later without requiring a prescription. Hence, the ease and the need for physiotherapists to have recourse during their examination and respiratory practice without any risk to life, or even secondary complications! The practice of lung ultrasound in the medical field, allows us, as physiotherapists, explore coherent elements in our manual and instrumental physical therapy techniques with predictive signs of physiotherapy diagnosis, new area to explore and even new but can only do that if we practice lung ultrasound noting clinical observations and its demand many trainings (clinical research project to construct comparative tables of bronchial obstruction signs in auscultation and analysis using observed on the screen of lung ultrasound before and after a session of physiotherapy), a clinical research field in physiotherapy respiratory which could be upgraded in the coming decades in order to improve our daily practice and even prove the effectiveness of our pulmonary rehabilitation techniques for BMI good of our subjects and multiple disabilities. This article aims to put, in the hands of researchers, a range of references and educate especially the physiotherapists working in the neurological respiratory field to use lung ultrasound in a new perspective of their therapeutic approach.