Les infirmières cliniciennes améliorent la gestion des toxicités des patients traités par sorafénib pour carcinome hépatocellulaire - 05/12/16
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Résumé |
Introduction |
Le sorafénib est le standard de traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé. Ce médicament est administré par voie orale et associée à une toxicité significative. Nous avons cherché à améliorer le suivi par l’oncologue médical (OM) en impliquant des infirmières cliniciennes dédiées (ID).
Patients et méthodes |
Depuis janvier 2011, les patients sont vus par les ID pendant une heure avant le début du traitement, puis suivis toutes les semaines par des appels téléphoniques. Dans cette étude, nous avons comparé de manière rétrospective les patients suivis par les ID avec ceux suivis en OM ou en essai thérapeutique.
Résultats |
Depuis 2008, 129 patients ont été traités dans notre institution par sorafénib pour CHC, 31 (24 %) avec suivi par ID, 22 (17 %) dans un essai et 76 (59 %) en OM. Les patients suivis par les ID ont nécessité moins de réduction de dose (39 % vs 61 % en OM, p=0,04). Le temps médian jusqu’à la première diminution de dose était plus court (25 jours vs 45 jours, p=0,04). Il y avait une tendance à moins de pause de traitement (19 % vs 34 %, p=0,13) et vers moins d’arrêt du traitement pour toxicité (26 % vs 36 %, p=0,33). Cependant, il n’y avait pas de différence dans la survenue de toxicité sévère (48 % pour ID vs 42 % pour OM, p=0,73).
Conclusion |
Bien que rétrospective, cette analyse suggère un intérêt du suivi par ID, avec une meilleure gestion des effets indésirables qui conduit à une réaction plus rapide et moins de réductions posologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
Sorafenib is the standard treatment for advanced hepatocellular carcinoma (HCC). Due to its peculiar toxicities, improving patient's tolerance may need close follow-up. Nurses can play a crucial role, by driving a patient education program (EP). We aimed to prove that adding EP to usual care (UC) improves patient's care.
Methods |
Since 2011, oncologists referred patients treated by sorafenib to the EP, driven by clinical nurses. It consisted in a visit before first administration, weekly telephone calls and a visit before each oncologist consultation. We retrospectively compared patients followed by the EP to those followed by oncologist in usual care (UC) and patients included in a clinical trial (CT).
Results |
Since 2005, 129 patients were treated with sorafenib for HCC, 31 (24%) in the EP, 22 (17%) in CT and 76 (59%) with UC. Seventy-one percent of patients in the EP had toxicities identified during a telephone call, which prompted symptomatic measures in 65% of patients, leading to treatment modification before the planned on-site visit in 29% of patients. EP patients required less dose reductions (39% vs. 61% for UC, P=0.04), and median time to first dose reduction was shorter with EP than with UC (25 days vs. 45 days, P=0.036).
Conclusion |
This study suggests a clinical benefit of EP, with a better toxicity's management of sorafenib, leading to less dose reduction. Different types of EP should be compared prospectively, focusing on quality of life.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infirmières, Éducation thérapeutique, Thérapies ciblées, Toxicité, Qualité de vie
Keywords : Quality of life, Clinical nurse specialist, Targeted therapies, Educational program, Toxicity
Plan
Vol 103 - N° 11
P. 941-948 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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