In the eastern part of the saharan platform, the Cenomanian-Turonian marine deposits are lying conformably on the red detrital sediments of the so-called Infra-Cenomanian series. In the Hamada de Tinrhert (SE Algeria), the Cretaceous ledges are displaying over great distances a fine-detailed log of the upper Cenomanian-lower Turonian carbonates overlying the lower-middle Cenomanian red-and-greenish gypsum clays. Two sections, Bordj Omar Driss and Oued Takouazet, were thoroughly analyzed to define more precisely the stratigraphical position of the Cenomanian-Turonian boundary (C/TB) in this area. Microfacies analysis of indurated carbonates documented the constant occurrence of roveacrinidal sections on both sides of the Cenomanian-Turonian boundary. Though none of the identified taxa allows to characterize specifically which side of the C/T boundary, their quantitative fluctuations are consistent with those already documented in neighbouring areas and farther beyond. An especially rich and rather constant level, at the top of the coeval Plenus Zone (belemnite biozonation, Boreal realm), occurs close to the Heterohelix event. This conspicuous level provides a supplementary proximity proxy for the Cenomanian-Turonian boundary that should be later on confirmed by the associated ammonites and correlated with the standard reference zones.

Dans la partie orientale de la plateforme saharienne, les dépôts marins du Cénomanien-Turonien reposent en continuité sur les sédiments détritiques rouges de l’Infra-Cénomanien. Dans la hamada de Tinrhert (SE Algérie), les corniches crétacées permettent de suivre sur de grandes distances la succession détaillée des calcaires du Cénomanien supérieur – Turonien inférieur reposant sur les argiles gypsifères rouges et vertes. Deux coupes, Bordj Omar Driss et Oued Takouazet, furent analysées en détail afin de préciser la position stratigraphique de la limite Cénomanien-Turonien (C/T) dans ce secteur. L’analyse microfaciologique des calcaires indurés a mis en évidence la présence constante de sections de rovéacrinides des deux côtés de la limite cénomano-turonienne. Bien qu’aucune des espèces reconnues ne permette spécifiquement de localiser clairement la limite, leurs variations quantitatives sont cohérentes avec celles déjà mises en évidence dans les régions avoisinantes et d’autres beaucoup plus lointaines. Un niveau particulièrement riche et relativement constant, équivalent au sommet de la Zone à Plenus (biozonation à bélemnites, domaine boréal), apparaît en relation avec l’événement à Heterohelix. Ce niveau repère fournit un indicateur supplémentaire de la proximité de la limite Cénomanien-Turonien, qui est à confirmer grâce aux ammonites associées et à corréler avec les zones d’ammonite standards.