Les altérations du processus empathique chez les agresseurs sexuels - 19/12/16
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Points essentiels |
L’examen de la littérature concernant les déficits empathique chez les agresseurs sexuels montre que ceux-ci éprouveraient, dans certains cas, des difficultés à identifier des émotions spécifiques.
Leurs capacités de prise de perspective varieraient entre, faibles pour certains, et normales pour d’autres.
Confrontés à la souffrance de leurs victimes, leur contagion émotionnelle serait inhibée.
Les altérations observées ne dénoteraient pas un déficit général d’empathie mais découleraient plutôt du contexte, de distorsions cognitives ou d’une indifférence pour les victimes.
Certains agresseurs sexuels seraient capables de se décentrer au point de comprendre les états mentaux de leurs victimes, mais en demeurant toutefois suffisamment égo-centrés pour ne pas s’identifier à elles et partager leur ressenti.
Cette mise au point permet de dépasser la considération générale commune concernant le manque d’empathie chez les agresseurs sexuels en éclairant plusieurs processus qui permettent d’expliquer, de justifier ou d’excuser à leurs yeux la genèse et le maintien de leur comportement.
Il serait intéressant d’étudier, par des techniques d’imagerie cérébrale, les mécanismes de changements de perspective chez les agresseurs sexuels.
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The review of literature devoted to empathy deficits of sexual offenders shows that they have difficulties in identifying specific emotions in specific situations.
Their perspective taking abilities range from weak to normal.
Face to their victims suffering, their emotional replication would be inhibited.
Affective and cognitive impairments in sexual offenders do not result from a general empathy deficit but would however result from the context, cognitive distortions or indifference towards victims.
Some sexual offenders are able to decenter from themselves and understand their victims’ mental states, but maintain their viewpoint, leading them to not identify with their victims or share their feelings.
This focus overcomes the common general consideration regarding the lack of empathy among sex offenders by lighting several processes that explain, justify or apologize to them the genesis and persistence of their behavior.
It would be interesting to study by using brain imaging techniques the perspective switching mechanisms of sexual offenders.
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Vol 45 - N° 12P1
P. 1075-1083 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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