Impact des estrogènes sur la glycorégulation - 21/12/16

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Résumé |
De nombreux arguments plaident en faveur d’un effet favorable des estrogènes sur la glycorégulation. Des études épidémiologiques ont montré que le diabète de type 1 est 7 fois plus fréquent chez l’homme adulte que chez la femme. Ce ratio contraste avec celui des autres pathologies auto-immunes qui sont beaucoup plus fréquentes chez la femme que chez l’homme. Les arguments thérapeutiques reposent sur le fait que les traitements de ménopause contenant des estrogènes diminuent la survenue d’un diabète de type 2. De plus, les rares patients décrits avec des mutations « perte de fonction » du récepteur des estrogènes ERα ou du gène de l’aromatase sont le plus souvent insulinorésistants, voire diabétiques. Des modèles animaux et des études in vitro ont permis de montrer que les estrogènes augmentent la sécrétion d’insuline par les cellules β pancréatiques, diminuent la production hépatique de glucose, diminuent la résistance périphérique à l’insuline. De plus, ils augmentent la dépense énergétique par un effet hypothalamique. Enfin, les estrogènes pourraient avoir un effet favorable sur la glycémie suite à des interactions avec le microbiote.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Many arguments are in favor of a positive effect of estrogens on glucose homeostasis. First of all, epidemiological studies have illustrated the fact that type 1 diabetes is 7 times more frequent in men than in women. This ratio is in contrast with the fact that other autoimmune diseases are much more frequent in women than in men. Secondly, hormonal replacement therapies including estrogen, given to postmenopausal women, decrease the occurrence of type 2 diabetes. Furthermore, rare patients presenting “loss of function” mutations of estrogen receptor ERα or aromatase gene have been described. Most of them are insulin resistant or even diabetics. Several animal models and in vitro studies have shown that estrogens increase insulin secretion by pancreatic β cells, decrease hepatic glucose production, and decrease peripheral insulin resistance. Furthermore, they increase energetic expenditure by a hypothalamic effect. Finally, estrogens could have a positive effect on glycemia due to crosstalks with microbiota.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Estrogènes, glycorégulation, récepteur des estrogènes α, cellules β pancréatiques, tissu adipeux
Key-words : Estrogens, glucose homeostasis, estrogen receptor α, pancreatic β cells, adipose tissue
Plan
Vol 10 - N° 8
P. 717-724 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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