Biomarqueurs prédictifs de réponse aux traitements bloquant les voies de costimulation inhibitrices - 03/01/17
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Résumé |
Une nouvelle ère de traitement des cancers a été ouverte grâce au succès des immunothérapies ciblant les molécules inhibitrices de l’immunité. Les anticorps anti-CTLA-4 et anti-PD-1 ont démontré leur efficacité clinique dans différents cancers. Cependant, entre 70 et 80 % des patients sont résistants à ces traitements. Par ailleurs, leur coût élevé et leurs effets indésirables imposent une sélection des patients. Ainsi, cette revue fait l’état des lieux de biomarqueurs biologiques prédictifs de réponse à ces immunomodulateurs. Dans le sang, des valeurs élevées du récepteur soluble à l’IL-2 en préthérapeutique et l’absence d’induction de lymphocytes T (LT) CD4+ exprimant ICOS seraient associées à une absence de réponse clinique à l’ipilimumab (anti-CTLA-4) chez des patients atteints de mélanomes. Une expression de PD-L1, ligand de PD-1, dans les mélanomes et les adénocarcinomes du poumon est corrélée à la réponse clinique aux anti-PD-1/PD-L1. Néanmoins, une standardisation des tests est encore nécessaire pour leur transfert en clinique. Une infiltration intratumorale par des lymphocytes T CD8 semble, dans certaines tumeurs, un prérequis à la réponse clinique au blocage de l’interaction PD-1/PDL-1. Une charge mutationnelle élevée souvent associée à une infiltration par des LT CD8 corrèle avec une bonne réponse aux anti-PD-1 et anti-CTLA-4 dans plusieurs indications. D’un point de vue plus holistique, des modèles précliniques montrent un rôle conséquent du microbiote. À ce jour, le biomarqueur universel n’a pas encore été identifié, mais il semble qu’il se trouvera dans le compartiment tumoral, et que les combinaisons de biomarqueurs pourraient être intéressantes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Immunotherapies targeting co-inhibitory receptors recently open a new promising approach of cancer treatment. Indeed, an objective clinical response was observed after treatment by anti-CTLA-4 and anti-PD-1 in many indications but the treatment still failed in 70 to 80 % of cases treated. Given the adverse effects and the high cost of these therapies, there is a need for the development of biomarkers. This review focus on potential predictive biomarkers. In peripheral blood, high level of Il-2 soluble receptor at baseline and absence of ICOS+ CD4-T lymphocytes induction may be associated with the absence of clinical response for melanoma patients treated by ipilimumab (anti-CTLA-4). PD-L1 - PD-1 ligand- expression on cancer lung adenocarcinoma and melanoma is associated with an improved clinical response to anti-PD-1/PD-L1. Nevertheless, a standardization of the biological assays is needed before a clinical translation. CD8-T cell tumor infiltration seems to be a prerequisite to an optimal clinical response after anti-PD-1/PD-L1 administration. In situ high mutational load is associated with a CD8-T cell infiltration and a higher rate of anti-PD-1 and anti-CTLA-4 response. If we consider a more holistic approach, the role of the gut microbiota in the response to these treatments is now well established in pre-clinical experiments. The universal marker is not identified so far, but the reliable marker should be in the tumor compartment and combining multiples markers could be suitable to predict response in different contexts.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Biomarqueurs, Microenvironnement, tumoral, PD-L1, Lymphocytes T CD8, Mutations et néoépitopes
Keywords : Marker, Tumoral microenvironment, PD-L1, CD8-T cell
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Vol 103 - N° S1
P. S151-S159 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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