L’avenir fonctionnel des poignets des sujets jeunes actifs ayant une fracture partielle articulaire de l’extrémité distale du radius est en jeu. Le caractère à haute énergie de ces traumatismes, les déplacements fracturaires avec des risques de cal vicieux en cas de prise en charge insuffisante, les lésions associées ligamentaires ou cartilagineuses sont tous des éléments grevant le pronostic de ces fractures. De nombreuses classifications existent pour nous aider dans l’analyse et, pour certaines d’entre elles, dans le choix thérapeutique. Une prise en charge optimale nécessite un bilan préopératoire de qualité, une technique chirurgicale de précision couplée à l’utilisation de l’arthroscopie, prenant en compte, dans le même temps opératoire, toutes les lésions ostéoarticulaires et ligamentaires. Un matériel varié, dédié au caractère parcellaire de ces fractures, permet une ostéosynthèse de qualité. Le but de la prise en charge est d’obtenir en premier lieu une réduction avec une marche d’escalier inférieure à 1mm, afin de diminuer au maximum le risque d’arthrose secondaire, et de traiter les lésions associées, notamment ligamentaires, fréquentes et souvent sous-estimées. Le traitement de la fracture et des lésions associées dans le même temps opératoire est le meilleur garant d’un résultat fonctionnel de qualité.

The wrist's function is at stake in young active adults with partial intra-articular fractures of the distal radius. The high energy nature of these injuries, displaced fractures with risk of malunion in case of insufficient treatment, and associated ligament or cartilage damage all hinder the prognosis of these fractures. Many classification systems exist to help us analyze and in some cases, select a treatment. Optimal management requires a high-quality preoperative assessment and a precise surgical technique coupled with the use of arthroscopy to deal with joint and ligament injuries in the same operation. Devices that address the fragmented nature of these fractures provide the best fixation. The primary treatment goal is reduction with less 1mm intra-articular step-off in order to reduce the risk of secondary osteoarthritis and to treat associated ligament damage, which is very common and often under-estimated. Treating the fracture and any associated lesions during the same operation is the best way to ensure a good functional outcome.