La mortalité par pneumopathie alvéolo-interstitielle associée au VIH en milieu pneumologique hospitalier - 11/01/17
Résumé |
Introduction |
La mortalité par pneumopathies alvéolo-interstitielles (PAI) associée au VIH est élevée dans le service de pneumologie du CHU de Cocody. C’est la pathologie la plus létale en pneumologie. Le but de cette étude a été d’évaluer la mortalité de la pneumopathie alvéolo-interstitielle chez le sujet infecté par le VIH.
Méthodes |
Nous avons conduit une étude rétrospective et analytique. Nous avons consulté les dossiers de patients hospitalisés au service de pneumologie du centre hospitalier et universitaire de Cocody, de janvier 2010 à décembre 2015 pour PAI et infectés par le VIH.
Résultats |
Les patients étaient au stade d’immunodépression sévère. Le taux de mortalité dans notre série a été de 43,4 % avec une mortalité masculine plus élevée de 53,5 % versus 36,9 % dans la population féminine. Le diagnostic le plus retenu a été la tuberculose. En analyse bivariée, les déterminants de la mortalité ont été le sexe masculin, le tabac, la toux, la FR>30 cycles/min, les signes de luttes respiratoires, le pouls>120 battements/min, l’examen digestif anormal, l’hyperurémie, la kaliémie normale, la non-réalisation de l’examen microbiologique, l’excavation, la FR>30 cycles/min à j3 d’hospitalisation. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité ont été le genre masculin, la FR>30 cycles/min à j3 d’hospitalisation.
Conclusion |
La PAI reste une pathologie très mortelle au stade d’immunodépression sévère.
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Vol 34 - N° S
P. A105-A106 - janvier 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.