Quelles différences entre un adénocarcinome pulmonaire de siège proximal et distal ? - 11/01/17
Résumé |
Introduction |
L’adénocarcinome pulmonaire représente environ 30 % des cancers bronchogéniques, il est de siège périphérique le plus souvent [1 ].
Méthodes |
Afin d’étudier les particularités des adénocarcinomes bronchiques de siège proximal, nous avons mené une étude rétrospective comparative allant de janvier 2012 à juillet 2015 concernant 48 cas d’adénocarcinome proximal (AP) comparés à 224 cas d’adénocarcinome distal (AD).
Résultats |
L’AP représente 21 % de l’ensemble des adénocarcinomes bronchiques et 8 % des cancers bronchogéniques. L’AP est trouvé essentiellement chez le sujet jeune avec une moyenne d’âge de 48 ans, cette moyenne d’âge est de 61 ans dans l’AD (p<0,001). Tous les patients ayant un AP sont du sexe masculin contre 80 % du groupe des AD. Cent pour cent des AP surviennent chez les sujets tabagiques, le tabagisme actif est trouvé dans 67 % des AD (p<0,001). L’imagerie des AP est représentée par un processus médiastinopulmonaire dans 79 % cas et un processus hilaire dans 21 % des cas, dans l’AD il s’agit d’un processus distal dans 100 % des cas. À la bronchoscopie souple un aspect de tumeur bourgeonnante est trouvé dans 75 % des cas et une sténose infiltrative dans 25 % des cas de l’AP, l’AD est représentée par une inflammation bronchique diffuse. Les patients ayant un AP sont métastatiques d’emblée dans 100 % des cas. Trente cinq pour cent des patients avec AD sont opérables dont 20 % après chimiothérapie néoadjuvante, 40 % ont reçu une chimiothérapie palliative, 25 % un traitement symptomatique.
Conclusion |
On tire de ce travail que l’AP – de pronostic sombre – survient essentiellement chez le jeune homme tabagique.
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Vol 34 - N° S
P. A208 - janvier 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.