Les Dejerine pendant la guerre de 1914–1918 - 28/01/17
Résumé |
La première guerre mondiale (1914–1918), si cruelle, apparaît pourtant comme une « édifiante école de pathologie expérimentale du système nerveux chez l’homme », non seulement en raison de la nature des blessures mais surtout par leur nombre considérable qu’aucun médecin n’aurait pu imaginer auparavant. Le système nerveux périphérique, la moelle comme le cerveau vont bénéficier de progrès des connaissances surtout cliniques et anatomo-fonctionnelles. La neuro-chirurgie s’enhardit à suturer les nerfs, à explorer les moelles blessées, à localiser et extraire les corps étrangers intra-crâniens. La rééducation et la réhabilitation fonctionnelles s’inventent peu à peu. Quelques-uns des maîtres les plus connus de la neurologie parisienne de l’époque, Jules (Figure 1) et Augusta Dejerine, à la tête du Centre neurologique militaire de La Salpêtrière, vont relever, au prix d’un labeur épuisant physiquement et émotionnellement, le défi de prendre en charge des milliers de blessés, non seulement en les soignant mais aussi en les étudiant scientifiquement, avec l’aide de collaborateurs dévoués mais en nombre réduit. Hélas, Jules Dejerine est malade depuis plusieurs années et va mourir en février 1917. Après sa mort, Augusta Dejerine prodigue ses soins aux convalescents à l’hôtel des invalides et dans une annexe de l’hôpital du Val de Grâce (V.G.83) au château de By, à Thomery en Seine et Marne. Les quelques exemples présentés suffisent à laisser admiratif devant tant de courage, d’efforts déployés pour tant de découvertes dont nous leur sommes encore redevables aujourd’hui.
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☆ | Abstract de colloque Jules Dejerine : publication bilingue (version française). |
Vol 173 - N° S1
P. S26 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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