Troubles du sommeil chez des patients souffrant d’allergie respiratoire aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Les acariens représentent la première cause d’allergie respiratoire en France, responsable d’une diminution importante de la qualité de vie. L’objectif principal de cette étude est la description des troubles du sommeil des patients débutant une immunothérapie allergénique sublinguale (ITA/SL).
Méthodes |
Étude observationnelle, transversale, prospective multicentrique, impliquant 189 médecins libéraux compétents en allergologie, menée chez l’adulte et l’enfant (≥5 ans) présentant une indication de traitement par ITA/SL pour une allergie aux acariens. Le médecin complétait un cahier d’observation et le patient un auto-questionnaire.
Résultats |
En 2015, 1750 patients étaient inclus dont 90 % avaient une rhinite allergique persistante (sévère 67 %) et 36 % un asthme associé. Parmi les adultes (n=907, âge médian 31 ans, 62 % femmes) vs les enfants (n=843, âge médian 11 ans, 57 % garçons) rapportant des troubles du sommeil : réciproquement 82 % vs 71 % déclaraient avoir une sensation de manque de sommeil, 75 % vs 56 % un sommeil de mauvaise qualité, 70 % vs 55 % des réveils nocturnes fréquents, 57 % vs 65 % des difficultés d’endormissement et 39 % vs 30 % un réveil précoce. Le score moyen de l’insomnie (échelle ISI) était de 10,1±5,9 vs 7,4±5,5 chez l’enfant ; le score moyen de somnolence diurne (échelle ESS) 6,7±4,3 vs 4,9±3,9 chez l’enfant.
Conclusion |
Les déclarations des patients souffrant d’une allergie respiratoire aux acariens de l’étude Morphee montrent combien le sommeil est altéré de façon majeure par cette pathologie respiratoire et en précisent les différentes anomalies en termes de qualité, de quantité, et de conséquences sur la vigilance diurne.
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Vol 14 - N° 1
P. 11 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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