Facteurs de risque associés à l’évolution de la somnolence diurne excessive–Étude en population générale - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Préciser la prévalence et l’incidence de la somnolence diurne excessive (SDE) et identifier les facteurs prédictifs d’une hausse de la somnolence diurne (SD) chez des adultes recrutés en population générale et suivis 5ans.
Méthodes |
Les analyses ont porté sur 2157 sujets âgés de 18 à 89ans. La SDE a été évaluée par l’échelle d’Epworth à l’inclusion puis chaque année. Une hausse de SD a été définie par une augmentation de 4 points entre 2 évaluations consécutives. Les caractéristiques sociodémographiques, comportementales, psychologiques, médicale, de sommeil, et la prise de médicaments ont été recueillies à chaque suivi. Des modèles de Cox avec variables dépendantes du temps ont été utilisés.
Résultats |
À l’inclusion, 33 % des sujets ont rapporté une SDE (Epworth>10). Au cours du suivi, 28 % ont développé une SDE, dont 15 % sont restés persistants. De plus, 31 % ont connu une hausse de SD entre deux suivis, avec une persistance de SD chez 36 %. Le fait d’être jeune et d’avoir une dépression seraient des facteurs prédictifs indépendants de survenue d’une SDE et d’une hausse de SD, alors que boire peu de café, fumer, être insomniaque et fatigué et se plaindre de douleur chronique seraient plus liés à la survenue d’une SDE, et vivre seul serait plus associé à une hausse de SD.
Conclusion |
Notre étude rapporte des états fluctuants de la SDE et de la hausse de SD. Il reste à comprendre si cette fluctuation est due à la variation de la somnolence elle-même ou à l’outil de mesure utilisé. La plupart des facteurs de risque identifiés sont modifiables. La SDE et la hausse de SD sont expliquées par des facteurs communs.
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Vol 14 - N° 1
P. 45 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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