La médecine du sommeil au service de la santé au travail. Comment prévenir la somnolence et l’insomnie des travailleurs postés - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Le travailleur posté et/ou de nuit (TP), ses managers, ses médecins et son entourage doivent connaître les solutions pour s’adapter. L’HAS (2012) recommande d’informer de façon individuelle et collective (CHSCT), du risque accidentel lié au TP. Mon expérience peut donner des exemples de sensibilisation.
Méthodes |
Apprendre à interroger un TP avec recherche des alertes sommeil (AS) : insomnie, somnolence, typologie circadienne, anxiété, dépression, dette de sommeil en fonction des postes, ordonnance comportementale personnalisée, questionnaire CARESSE pour les dyssomnies associées, agenda de sommeil, analyse des plannings. Service de santé au travail : formation de 2 à 3jours, entretiens infirmiers. Entreprises : information par des présentations de 1h30 aux salariés, managers et à l’entourage, groupe de salariés sur 1 journée avec évaluation personnalisée de leurs AS et possibilité d’inclure un atelier sieste, entretiens individuels des membres d’une équipe pendant leur poste de travail. Le protocole le plus complet comprend : analyse des roulements, retour au CHSCT, création d’un document de synthèse et d’un diaporama d’information, formation des salariés. En 2013 le laboratoire du Sommeil, l’école des Mines d’Albi et la société de médecine du travail Midi-Pyrénées ont organisé une conférence expérimentale de 5h à 13h pour sensibiliser sur les conséquences du manque de sommeil (Voir eric.mullens.free.fr/).
Résultats |
Ces formations ont sensibilisé positivement plus de 80 % des personnes.
Conclusion |
Un expert sommeil peut contribuer à la santé des entreprises et des salariés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 1
P. 48 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?