Comorbidité Narcolepsie et Trouble de déficit de l’attention/hyperactivité : effet comparatif du Modafinil et Méthylphénidate dans un cas pédiatrique - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Comparer l’effet du Modafinil et du Méthylphénidate (MPH) sur la vigilance et l’attention chez une fille atteinte de narcolepsie sans cataplexie et des symptômes évocateurs d’un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).
Méthodes |
La patiente a bénéficié d’un test itératif de latence d’endormissement (TILE) et d’une batterie d’évaluation du profil attentionnel (Kitap) sous Modafinil et sous MPH.
Résultats |
Le diagnostic de narcolepsie sans cataplexie a été posé quand la patiente avait 9 ans, confirmé par les endormissements brutaux, une latence moyenne au TILE de 5,4min avec 4 endormissements en sommeil paradoxal, l’HLA DQB1 *0602 et DRB1 *15, une IRM cérébrale normale. Après 6 mois sous Modafinil 200mg/jour le TILE montrait une latence moyenne de 15,4min ; toutefois la patiente présentait encore des troubles de la concentration et des difficultés scolaires. Les critères cliniques de TDAH (DSM-IV-TR) étaient remplis. Le bilan cognitif (Kitap) sous Modafinil montrait un déficit d’attention sévère. Après 5jours de sevrage de Modafinil, la batterie Kitap, répétée après la prise de 10mg de MPH, montrait une amélioration du profil attentionnel flagrante dès la première prise. À trois mois de la mise sous MPH 20mg/jour, le TILE montrait une latence moyenne de 14,8min. L’entourage confirmait le bénéfice sur la vigilance et sur l’attention.
Conclusion |
35 % des enfants atteints de narcolepsie sans cataplexie présentent les symptômes d’un TDAH selon des études récentes. Chez notre patiente le méthylphénidate semble mieux adapté que le Modafinil.
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Vol 14 - N° 1
P. 50 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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