To compare the prognosis of elderly patients with early oesophageal carcinoma between radical elective nodal prophylactic irradiation and involved-field irradiation and to estimate the failure modes and adverse effects, then to provide the patients the safe and individual therapeutic regimens.

The charts of 96 patients aged 65 and over with early stage oesophageal carcinoma receiving radical radiotherapy in our department were retrospectively analysed. Of all the patients, 49 received elective nodal prophylactic irradiation and the other 47 received involved-field irradiation. After completion of the whole treatment, we analysed short-term effects, tumour local control, overall survival of the patients, failure modes and adverse effects.

The 1-, 3-, and 5-year local control rate in elective nodal irradiation and involved-field irradiation groups were 80.6%, 57.4%, 54.0% and 65.4%, 46.5%, 30.5% respectively, and the difference was statistically significant (χ²=4.478, P=0.03). The differences of overall survival and progression-free survival were not significant (P>0.05). The difference of 1-, 3-, and 5-years local regional failure rate was statistically significant between elective nodal prophylactic irradiation and involved-field irradiation groups, except for the overall failure and distant metastasis rates. The overall incidence of radiation-induced oesophagitis after elective nodal irradiation or involved-field irradiation was 79.6% and 59.6%, and the difference was statistically significant (χ²=4.559, P=0.03). The difference of radiation pneumonitis between elective nodal prophylactic irradiation and involved-field irradiation was not significant (12.2% vs 14.9%; χ²=0.144, P=0.7).

For elderly patients with early stage oesophageal carcinoma receiving radical radiotherapy, although elective nodal prophylactic irradiation could increase the incidence of radiation-induced oesophagitis, patients could tolerate the treatment and benefit from local control.

Comparer chez des patients âgés le pronostic d’un cancer de l’œsophage localisé traité par irradiation prophylactique ganglionnaire élective radicale ou par irradiation des seuls territoires ganglionnaires initialement atteints et estimer les modes d’échec et les effets indésirables, puis de proposer aux patients des protocoles individualisés sûrs.

Les dossiers de 86 patients âgés de 65 ans et plus atteints d’un carcinome œsophagien localisé ayant reçu une radiothérapie radicale dans notre département ont été analysés. De tous les patients, 49 ont reçu une irradiation prophylactique ganglionnaire élective radicale, et les 47 autres une irradiation des seuls territoires ganglionnaires initialement atteints. Après l’achèvement de l’ensemble du traitement, l’objectif de l’étude était d’analyser l’effet à court terme du traitement, le contrôle local, la survie globale, les échecs et les effets indésirables.

Les taux de contrôle local 1, 3 et 5 ans dans les deux groupes étaient respectivement de 80,6 %, 57,4 %, 54,0 % et 65,4 %, 46,5 %, 30,5 %, et la différence était statistiquement significative (χ²=4,478, p=0,03). Les différences de survie globale et de survie sans progression n’étaient pas significatives (p>0,05). La différence à 1, 3 et 5 ans de taux d’échec locorégional était statistiquement significative entre les deux groupes ; à l’exception du taux d’échec global et de celui de dissémination métastatique à distance. Les incidences globales de l’œsophagite induite par la radiothérapie étaient respectivement de 79,6 % et 59,6 %, et la différence était statistiquement significative (χ²=4,559, p=0,03). Il n’y avait pas de différence en termes de pneumopathie radique (12,2 % contre 14,9 % ; χ²=0,144, p=0,7).

Pour les patients âgés atteints d’un carcinome œsophagien localisé irradié radicalement, bien que l’irradiation prophylactique ganglionnaire élective radicale pourrait augmenter l’incidence d’œsophagite induite par la radiothérapie, les patients pouvaient tolérer le traitement et en bénéficier en termes de taux de contrôle local.