Prise en charge thérapeutique des syndromes parkinsoniens dégénératifs avec hypotension orthostatique : intérêt du tilt-test et de la MAPA - 11/03/17
Résumé |
Introduction |
L’hypotension orthostatique est une manifestation fréquente de l’atteinte neurovégétative au cours des syndromes parkinsoniens dégénératifs. La connaissance des caractéristiques fonctionnelles de la dysautonomie oriente la prise en charge thérapeutique.
Objectifs |
Évaluer la régulation neurovégétative hémodynamique chez des patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique (MPI) et d’atrophie multisystématisée (AMS) qui ont eu des symptômes hypotensifs.
Patients et méthodes |
Les patients AMS et MPI hospitalisés consécutivement dans le service de neurologie du CHRU de Besançon de septembre 2015 à décembre 2016 ont bénéficié d’un « Tilt-test » et d’un holter tensionnel de 24heures (MAPA). Le « Tilt-test » était associé à l’analyse de la variabilité de fréquence cardiaque et de pression artérielle (PA), et aux dosages plasmatiques des catécholamines, de rénine, d’hormone antidiurétique. Les résultats des mesures ont permis de caractériser la dysautonomie.
Résultats |
Parmi les 17 patients inclus (12 MPI et 5 AMS), une dysautonomie a été confirmée chez 7 patients MPI et 5 patients AMS. Une HTA de décubitus a été observée chez 9 patients MPI et 4 AMS. Les concentrations d’adrénaline étaient moindres chez les MPI que chez les AMS, en rapport avec l’effet secondaire du traitement par Lévodopa. Les PA systoliques, diastoliques et les indicateurs de régulation neurovégétative n’étaient pas statistiquement différents entre les groupes.
Discussion |
Le « Tilt-test » couplé à la MAPA permettent d’objectiver la dysautonomie et de mettre en évidence les effets secondaires de la dopathérapie. Leur appréciation et le dépistage d’hypertension nocturne parfois associée à l’hypotension diurne permettent d’adapter les traitements pharmacologiques et non pharmacologiques pour limiter la gêne fonctionnelle due à l’instabilité hémodynamique, et donc optimiser la qualité de vie.
Conclusion |
Les explorations physiologiques de la dysautonomie sont utiles en pratique clinique pour confirmer l’existence de dysautonomie et pour adapter la prise en charge thérapeutique des syndromes parkinsoniens dégénératifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dysautonomie, Parkinson (maladie de), Atrophie multi - systématisée
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S138 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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