Les études de la charge mondiale de morbidité : l’exemple des facteurs de risque modifiables des AVC - 11/03/17
Résumé |
Les big data sont des outils épidémiologiques dont on commence à apprécier le degré de précision et de pertinence pour mesurer le poids des maladies dans une région, un pays ou un continent. Ce nouvel outil est applicable facilement pour les maladies traçantes comme les accidents vasculaires cérébraux (AVC). C’est ainsi que les données épidémiologiques mondiales les plus récentes portant sur une période de 23 ans qui seront exposées, ont permis de montrer que 90 % des AVC sont secondaires à des facteurs de risques modifiables, et elles confirment la place insoupçonnée de la pollution atmosphérique dans la survenue des AVC qui approche 30 % des cas. La pollution atmosphérique apparaît ainsi comme un facteur de risque émergent pour les AVC qui contribue à aggraver le poids de cette pathologie, dans tous les pays mais particulièrement dans les pays en voie de développement. En conclusion, la réduction de la pollution atmosphérique et à son exposition doit devenir une priorité de politique de santé publique, d’autant que l’AVC n’est pas la seule complication médicale des problèmes environnementaux dont la pollution atmosphérique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pollution atmosphérique, Épidémiologie, Accident vasculaire cérébral et environnement
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S183 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?