L’activité épileptique interictale : un bio marqueur de troubles cognitifs - 11/03/17
Résumé |
Introduction |
L’épilepsie temporale associée à une sclérose hippocampique est fréquemment accompagnée de troubles cognitifs, qui ne se limitent pas à la mémoire épisodique.
Objectifs |
Déterminer le lien entre décharge épileptique interictale et troubles cognitifs.
Patients et méthodes |
Trente-quatre patients avec sclérose hippocampique unilatérale (gauche=17, droite=17) ont été évalués au cours d’un bilan pré-chirurgical incluant une IRM à haute résolution, des tests neuropsychologiques et un vidéo-EEG de 24heures. L’activité interictale épileptique a été quantifiée cliniquement pendant les premières 24h d’enregistrement et confrontée aux résultats de tests neuropsychologiques.
Résultats |
Le QI et les fonctions exécutives y compris la fluence verbale étaient négativement corrélés au nombre de décharges interictales. Les patients qui avaient plus de 10 pointes/h ont obtenu des scores neuropsychologiques plus faibles, tant dans le domaine mnésique qu’exécutif, que ceux qui avaient moins de 10 pointes/h. Aucune amélioration au cours du bilan neuropsychologique post-opératoire n’a été mise en évidence.
Discussion |
La décharge épileptique interictale semble être fortement liée aux scores cognitifs, notamment aux fonctions qui dépendent des réseaux fronto-temporaux. Cependant, l’abolition probable de cette activité par une chirurgie curative ne semble pas suffisante pour améliorer les scores neuropsychologiques lors du bilan post-opératoire.
Conclusion |
La décharge épileptique semble être un bio marqueur des déficits cognitifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Décharge épileptique interictale, Neuropsychologie, EEG
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S42 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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