Consultation neuro-ORL de Tenon : comment franchir le mur du son ? - 11/03/17
Résumé |
Introduction |
Isolés ou inauguraux, les troubles phonatoires sont négligés. Leur évaluation en consultation spécialisée en améliore la prise en charge. Nous présentons ici le bilan de cette activité multidisciplinaire.
Objectifs |
Présenter les aspects quantitatifs et qualitatifs de l’activité de consultation neuro ORL sur les 20 dernières années.
Patients et méthodes |
Recrutement : patients hospitalisés ou ambulatoires. Examen clinique et analyse perceptive du trouble phonatoire. Explorations complémentaires réalisées sur site : nasofibroscopie, vidéo stroboscopie, analyse vocale informatisée, EMG. Durée de la consultation 1/2h à 1H.
Résultats |
Troubles phonatoires inauguraux (formes bulbaires de SLA, myasthénie) ou isolés (paralysie recurrentielle, dystonie laryngée, tremblement). Complication d’affections neurologiques : AVC, neuropathies, myopathies, syndromes parkinsoniens, maladie de Wilson. Traitement par la toxine botulique : dystonies, hyper salivation, stridor, complications post radiques. Réalisation de tests diagnostiques (myasthénie) ou thérapeutiques (Parkinson).
Discussion |
La formule de la consultation NEURO ORL est optimale pour l’évaluation et la prise en charge et le suivi des troubles phonatoires. Grâce à la qualité du plateau technique et à l’expérience acquise, l’expertise centrée sur le trouble phonatoire est appréciée par les correspondants mais aussi les patients dont le handicap est mieux reconnu et mieux pris en charge en partenariat avec les acteurs de proximité (orthophonistes, généralistes)
Conclusion |
Décloisonner les pratiques de 2 spécialités mitoyennes garantit une meilleure approche diagnostique et thérapeutique des troubles phonatoires et permet aux patients de franchir « le mur du son ».
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dystonie laryngée, Voix, Neuro ORL
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S66 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?