Encéphalomyélite aiguë disséminée associée à une maladie de Crohn sous infliximab - 11/03/17
Résumé |
Introduction |
L’association d’EMAD avec les maladies auto-immunes a été rarement reportée dans la littérature.
Observation |
Nous rapportons l’observation clinique d’une patiente de 45 ans suivie depuis 12 ans pour maladie de Crohn active, ayant nécessité l’introduction d’un traitement de fond à base d’anti-TNF-alpha (infliximab). La patiente a présenté, un mois après la première cure d’infliximab, et de façon rapidement progressive, une hémiparésie droite spastique avec dysarthrie en rapport avec encéphalomyélite aiguë disséminée. La patiente a reçu un bolus de méthylprednisolone suivi d’une corticothérapie (prednisolone 40mg/j), avec dégression progressive sur 5 semaines. L’évolution clinique et radiologique a été favorable marquée par la récupération progressive de la force musculaire à l’hémicorps droit, et le contrôle IRM a montré la disparition quasi-complète des lésions précédemment retrouvées. La biothérapie a été arrêtée et la décision de sa reprise a été différée.
Discussion |
En fait, la biothérapie (anti-TNF-alpha), peuvent être responsables d’apparition ou d’aggravation de maladies démyélinisantes du SNC chez des sujets génétiquement prédisposés. L’intervalle temporel entre le début d’administration de l’anti-TNF-alpha et l’apparition des symptômes neurologiques est très variable avec une moyenne de 5 mois.
Conclusion |
Chez notre patiente, l’EMAD paraît être secondaire à un effet secondaire de la biothérapie, vu l’intervalle temporel entre le début du traitement et les symptômes neurologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anti-TNF alpha, Encéphalomyélite, Crohn
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S93 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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