L’arthrose fémorotibiale : un ou deux clichés radiographiques ? Résultats d’une étude de cohorte - 15/03/17
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Résumé |
Objectif |
Notre objectif a été de comparer l’apport de l’association d’un cliché du genou de face en charge en extension et d’un cliché en semi-flexion (dit en schuss) (le gold standard actuel) versus un cliché en schuss seul dans le diagnostic de gonarthrose fémorotibiale.
Méthodes |
Des sujets âgés de 40 à 75 ans, atteints d’arthrose symptomatique de la hanche et/ou du genou (de stade≥2 selon la classification de Kellgren/Lawrence [KL]) ont été recrutés par l’intermédiaire d’une enquête de prévalence multirégionale réalisée en France. Des clichés de face en extension et en schuss ont été réalisés, puis lus, deux ans plus tard, par le même examinateur, en insu des résultats de la première lecture, à une seconde lecture des incidences en schuss a été réalisée. La comparaison a porté sur les scores de KL de chaque genou mais aussi de façon indépendante sur les ostéophytes, pincement de l’interligne articulaire (JSN). L’influence de l’obésité a été étudiée.
Résultats |
L’analyse a porté sur 350 participants atteints d’arthrose à différents stades. La comparaison des deux lectures a révélé une proportion plus élevée de patients de stade KL≥2 lorsque les deux clichés étaient associés (genou droit : p<0,0001 ; genou gauche : p<0,001). Il n’a été noté aucune différence entre le cliché en schuss seul et l’association du cliché en extension et du cliché en schuss pour la mesure du pincement articulaire et la détection des ostéophytes. Le cliché en schuss seul lorsque comparé au cliché en extension seul a montré une meilleure aptitude à détecter la présence d’un pincement fémorotibial (p=0,0001 et p=0,0001) mais aucune différence n’a été observée entre ces deux clichés pour la détection des ostéophytes.
Conclusion |
Notre étude montre que le cliché en schuss est suffisant à lui seul pour détecter la présence d’ostéophytes et d’un pincement articulaire. L’utilisation d’un seul cliché radiographique permettrait de répondre à deux problématiques d’actualité que sont l’économie de la santé et la radioprotection. Le recours à deux clichés semble préférable dans le cadre d’études épidémiologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Gonarthrose, Diagnostic, Radiographie du genou semi-fléchi
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 84 - N° 2
P. 157-163 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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