Vascular endothelial growth factor antagonist reduces the early onset and the severity of ovarian hyperstimulation syndrome - 20/03/17
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Summary |
Background |
Ovarian hyperstimulation syndrome (OHSS) is the most serious complication of controlled ovarian stimulation (COH) during assisted reproductive technology (ART) protocols. This syndrome is a result of ovarian expression of vascular endothelial growth factor (VEGF), which increases vascular permeability.
Objectives |
To evaluate the efficiency of prophylactic and therapeutic use of cabergoline in women with higher risk of developing OHSS.
Materials and methods |
In this prospective randomized study, 146 women undergoing in vitro fertilization (IVF) cycles with GnRH agonist protocols with a higher risk of OHSS diagnosed during the HCG day administration (more than 18 follicles observed larger than 12mm in diameter during COH and/or estradiol levels of 3000–3500pg/ml, previous episodes of OHSS). Women were randomly divided in two groups. The first group included 78 women who received 0.5mg per day of cabergoline (Dostinex®) orally for 7 days starting from hCG administration day. The second group included 68 women who received no medication treatment. Overall, in each group 25 patients have developed OHSS. This defines subgroup 1 that includes 25 cases of OHSS obtained in group 1 and subgroup 2 where 25 cases of OHSS obtained in group 2. Early OHSS was defined as being when the onset of the syndrome was initiated during the first 9 days after hCG administration and late OHSS was defined as being when the onset of the syndrome was initiated from 10 days after hCG administration. Outcome measures of this study were the incidence of moderate and severe OHSS, early or late OHSS and pregnancy rates.
Results |
There was no evidence of a statistically significant reduction in the incidence of OHSS in cabergoline group (32.05% vs. 36.76%; P>0.05). Late OHSS was observed in 60.6% of cases in cabergoline group while 39.4% of cases in the other group (P=0.036). Early OHSS decreased significantly (P<0.05) in the cabergoline group. Severe OHSS cases were more common within subgroup 2 than subgroup 1 (32% vs. 8%, P=0.000). There was no difference in clinical pregnancy rates (PR) and miscarriages rates between the two subgroups.
Conclusions |
The cabergoline administration (Dostinex®) for patients with high-risk of OHSS can reduce the rate of early OHSS and its severity in GnRH agonist IVF cycles, but cannot prevent the incidence of OHSS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le syndrome de l’hyperstimulation ovarienne (SHO) est la complication la plus grave de la stimulation ovarienne contrôlée lors des protocoles d’assistance médicale à la procréation. Ce syndrome résulte de l’expression ovarienne d’un facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF) responsable d’une hyperperméabilité capillaire.
But |
Évaluer l’efficacité de l’utilisation de la cabergoline dans la prévention et le traitement des patientes présentant un risque élevé de syndrome de l’hyperstimulation ovarienne.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective randomisée regroupant 146 femmes ayant bénéficié des cycles de fécondation in vitro (FIV). Les patientes ont été stimulées en utilisant des protocoles agonistes et ont présenté un risque élevé de syndrome de l’hyperstimulation ovarienne diagnostiqué le jour de l’administration de l’HCG (plus de 18 follicules de plus de 12mm de diamètre observés au monitorage et/ou estradiolémie≥3000–3500pg/mL, antécédent de OHSS). Les patientes ont été divisées en deux groupes. Un premier groupe de 78 femmes ayant reçu 0.5mg/jour de cabergoline (Dostinex®) pendant 7jours à partir du jour de déclenchement. Le second groupe comprenait 68 femmes n’ayant reçu aucun traitement. Dans chaque groupe, 25 patientes ont développé un SHO, ceci définit un premier sous-groupe de 25 cas de SHO obtenus du groupe 1 et un second sous-groupe de 25 cas de SHO développés chez le groupe 2. Le SHO étant précoce lorsqu’il apparaît lors de neufs premiers jours suivant le jour du déclenchement et tardif quand les premiers signes apparaissent à partir de dix jours suivant l’administration de l’hCG. Les résultats en termes du degré de sévérité du tableau clinique et l’apparition précoce ou tardive du syndrome de l’hyperstimulation ovarienne ainsi que le taux de grossesse clinique ont été analysés.
Résultats |
On n’a pas noté de réduction significative de l’incidence du OHSS chez le groupe de patientes ayant reçu la cabergoline 32,05 % vs 36,76 % ; p>0,05. Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne tardif était observé chez 60,6 % des patientes du premier groupe et seulement 39,4 % du second groupe (p=0,036). Le SHO précoce diminue significativement chez les patientes traitées par la cabergoline. Les cas sévères du SHO étaient plus fréquents au sein de second sous-groupe 32 % versus 8 % dans le premier sous-groupe (p=0,000). Aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée quant aux taux de grossesse clinique et aux taux de fausses couches spontanées entre les deux sous-groupes.
Conclusion |
L’administration de la cabergoline (Dostinex®) pour les patientes ayant un risqué élevé de SHO réduit le taux de syndrome de l’hyperstimulation ovarienne précoce ainsi que sa sévérité dans les cycles de FIV avec des protocoles de stimulation agonistes mais ne diminue pas son incidence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : IVF outcome, Ovarian hyperstimulation syndrome, Cabergoline, VEGF
Mots clés : Résultats FIV, Syndrome de l’hyperstimulation ovarienne, Cabergoline, VEGF
Plan
Vol 46 - N° 1
P. 87-91 - janvier 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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