Les nouveaux profils moléculaires dans le cancer de l’ovaire peuvent-ils modifier les stratégies thérapeutiques ? - 21/03/17
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Résumé |
Le cancer épithélial de l’ovaire (CEO) touche 4500 femmes par an en France, avec une survie de 30 % à 5 ans. Son traitement repose sur une chirurgie lourde et de la chimiothérapie. Environ 15 % des CEO sont d’origine génétique principalement par mutation des gènes BRCA1 et BRCA2. Quatre sous-types histologiques sont décris (séreux, endométrioïde, à cellules claires et mucineux), correspondant à des voies de carcinogenèses et des mutations moléculaires distinctes. Les CEO séreux de haut grade présentent une mutation des gènes BRCA dans environ 20 % des cas. Cette mutation entraîne un déficit de la réparation par recombinaison homologue de l’ADN en cas de cassure double brins, autorisant une meilleure sensibilité aux sels de platine et l’utilisation des inhibiteurs des PARP, protéine impliquée dans la réparation des cassures simple brin de l’ADN. Les inhibiteurs de PARP ont montré leur efficacité chez les patientes mutées BRCA mais cette efficacité reste à démontrer chez les patientes, sans mutation congénitale, atteintes d’un CEO répondant au profil BRCAness. Le profil BRCAness est défini par une tumeur ayant un défaut de la réparation de l’ADN homologue (liée ou non à une mutation de BRCA). Sa définition moléculaire reste non consensuelle mais est nécessaire pour l’utilisation des inhibiteurs de PARP. Des analyses d’expression génique ont permis de définir quatre sous-groupes de CEO séreux de haut grade : mésenchymateux, prolifératif, différencié et immunoréactif. Ces quatre sous-types, non mutuellement exclusifs, bien que corrélés au pronostic, ne sont pas encore utilisés en routine clinique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Epithelial ovarian cancer (EOC) affects 4500 women a year in France, with a survival of 30% at 5 years. Treatment is based on extensive surgery and chemotherapy. Around 15% of EOCs are due to genetic mutation predisposition essentially with mutated BRCA1 and BRCA2 genes. Four histological subtypes are described (serous, endometrioid, and mucinous cells to clear), corresponding to different carcinogenesis and distinct molecular mutations. High-grade serous EOCs have a mutation of the BRCA genes in 20–30% of cases. This mutation causes a deficit of repair by homologous recombination of DNA in case of double strand break, allowing greater sensitivity to platinum salts and the use of PARP inhibitors, a protein involved in the repair of single-strand breaks of DNA. PARP inhibitors have shown efficacy in patients mutated BRCA but this effectiveness remains to be demonstrated in patients without congenital mutation, but with acquired BRCAness profile EOC. The BRCAness profile is defined by a tumor having a defect in DNA repair counterpart (not limited to BRCA mutation). Molecular definition of BRCAness is still not consensual but is necessary for the use of PARP inhibitors. Gene expression analyses have identified four subgroups of high-grade serous CEO: mesenchymal, proliferative, differentiated and immunoreactive. These four subtypes, not mutually exclusive, although correlated with prognosis, are not yet used in clinical routine.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de l’ovaire, Classifications moléculaires, Thérapies ciblées
Keywords : Ovarian cancer, Molecular classification, Therapeutics
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Vol 46 - N° 2
P. 107-112 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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