REALITY : une analyse compilant les données en vie réelle de 8 études menées en France et en Allemagne sur plus de 10 000 patients traités par un pansement inhibiteur des métalloprotéases - 10/04/17
Résumé |
Contexte |
Alors que les essais contrôlés randomisés sont les « gold standard » pour démontrer la supériorité d’un nouveau traitement, il est légitime de se demander dans quelle mesure ces résultats seront observés en pratique courante sur la population générale. Pour répondre à cette question, une analyse compilant les données de plusieurs études non interventionnelles conduites avec les pansements inhibiteurs des métalloprotéases, sur des patients porteurs d’ulcères, de plaies du pied diabétique et d’escarres a été réalisée.
Méthodes |
Huit études observationnelles ont été conduites en France et en Allemagne entre 2007 et 2012. Ces études utilisaient des critères de sélection larges et la gestion de la plaie était laissée au libre choix des soignants. Dans toutes les études, l’aspect de la plaie (i.e. la taille de la plaie, la colorimétrie, le niveau d’exsudats et la douleur) et la survenue d’effets indésirables étaient rapportés, ainsi que l’acceptabilité du pansement. Dans la plupart des cas, les patients étaient invités à compléter un questionnaire à leur domicile au sujet de leur perception des soins.
Résultats |
Un total de 10 220 plaies (ulcères de jambe : 77,3 %, escarres : 9,9 %, plaies du pied diabétique : 12,8 %) ont été incluses et suivies sur une durée de 4 à 20 semaines. Les résultats cliniques suggèrent que les pansements inhibiteurs des métalloprotéases ont un impact positif sur le temps de cicatrisation et la trajectoire de cicatrisation quelle que soit l’étiologie de la plaie chronique incluse et pour tous les niveaux de sévérité de plaies. On observe également que si le pansement inhibiteur des métalloprotéases est utilisé en 1re intention, il réduit le temps de cicatrisation des ulcères de jambe, des plaies du pied diabétique et des escarres.
Conclusion |
Cette compilation de données de plus de 10 000 patients traités avec le pansement inhibiteur des métalloprotéases UrgoStart confirme que les résultats observés en vie réelle sont cohérents avec les résultats issus des essais contrôlés. Cela suggère que ce pansement doit être un traitement de choix et de première ligne pour la prise en charge des plaies chroniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : REALITY, Pansement inhibiteur des métallo-protéases, Ulcère
Plan
Vol 42 - N° 2
P. 113 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?