Comparaison du pronostic clinique des embolies pulmonaires non massives centrales et non centrales : une étude de cohorte basée sur un registre - 10/04/17
et les
investigateurs de RIETE
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Résumé |
Objectif |
Il est inconnu si la localisation d’une embolie pulmonaire (EP) non massive est associée au pronostic à court et à long terme des patients. Notre objectif est de caractériser l’association entre la localisation des EP non massives et le risque de récidive de thromboembolie veineuse (TEV), de saignement majeur, et de mortalité, pendant et après la période d’anticoagulation.
Méthodes |
Parmi les participants du registre RIETE avec un premier épisode de TEV survenant sous la forme d’une EP non massive symptomatique diagnostiquée par tomodensitométrie, nous avons comparé le risque de récidive de TEV, de saignement majeur et de mortalité, pendant et après la période d’anticoagulation, entre les EP centrales (artère pulmonaire) et les EP non centrales (artère lobaire, segmentaire et sous-segmentaire), en utilisant un modèle de Cox à risque proportionnel ajusté.
Résultats |
Parmi les 6674 participants, les patients avec une EP centrale (40,5 %) sont comparables aux patients avec une EP non centrale, avec un âge moyen de 66 ans, une proportion comparable d’hommes (46,9 %), d’événements thrombotiques idiopathiques (45,0 %) et associés à un cancer (22,3 %). Durant la période d’anticoagulation [5256,1 patients-année (p-a)], le risque de récidive de TEV est similaire entre les EP centrales et non centrales (2,5 vs 2,1 pour 100 p-a ; HR ajusté (HRa) 1,32, IC 95 % 0,91–1,90), tout comme le risque de saignement majeur et de mortalité. Après l’arrêt de l’anticoagulation (2175,4 p-a), les participants ayant une EP centrale ont un risque légèrement augmenté de récidive de TEV comparativement aux participants avec une EP non centrale (11,0 vs 8,0 pour 100 p-a ; HRa 1,34, IC 95 % 1,01–1,78, p=0,044). En restreignant l’analyse au sous-groupe des patients avec une EP idiopathique, le risque de récidive de TEV est similaire entre les EP centrales et non centrales (13,8 vs 11,9 pour 100 p-a, HRa 1,15, IC 95 % 0,79–1,68, p=0,48). Les risques de saignement majeur et de mortalité sont similaires entre les deux groupes.
Conclusion |
Parmi les EP non massives, la localisation centrale d’une EP est associée à un risque faiblement augmenté de récidive de TEV après l’arrêt de l’anticoagulation. Toutefois, une telle association n’existe pas dans le sous-groupe des EP idiopathiques. Ainsi, la pertinence clinique de cette première trouvaille est limitée et permet de conclure que la durée de l’anticoagulation d’une EP non massive idiopathique ne devrait pas être influencée par sa localisation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Embolie pulmonaire, Récidive
Plan
Vol 42 - N° 2
P. 99-100 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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