Profils phénotypiques des enfants allergiques à l’arachide et allergies croisées fruits à coques/légumineuses - 15/04/17
Résumé |
Introduction |
L’objectif de l’étude était de décrire une population d’enfants allergiques à l’arachide ayant bénéficiée d’un bilan concernant les allergies croisées aux fruits à coques et aux autres légumineuses.
Méthodes |
Nous avons analysé rétrospectivement 317 enfants avec allergie à l’arachide prouvée par TPO en double aveugle contrôlé par placebo ayant bénéficiés d’un bilan complet (enquête alimentaire, prick tests, IgE, TPO) à la recherche d’allergies croisées aux fruits à coques et légumineuses. Nous avons recherché les facteurs de risque d’allergie croisée aux fruits à coques et autres légumineuses. De plus, à l’aide des caractéristiques cliniques, biologiques (rArah 1, 2 et 3), et des données des différents TPO pour les allergies croisées, une méthode de classification agglomérante hiérarchique (clusters) a été utilisée pour rechercher des groupes d’enfants présentant les même caractéristiques phénotypiques.
Résultats |
L’allergie croisée aux fruits à coques et/ou autres légumineuses a été identifiée chez 137 patients (43,2 %). La dermatite atopique (DA) était le facteur de risque majeur d’allergie croisée (OR ajusté=16 [IC 95 % : 7,4–37]). Trois phénotypes sont issus de l’analyse en cluster. Le groupe 1 (72 patients) « allergie sévère à l’arachide avec rAra h 2 élévé » se caractérise par des doses réactives faibles pour l’arachide, une forte proportion d’asthme et une majorité de filles. Le groupe 2 (93 patients) « allergie à l’arachide peu sévère sans allergie croisée » est caractérisé par une très faible proportion d’allergies croisées, avec peu de comorbidités (asthme, DA) et des doses réactives élevées pour l’arachide. Le groupe 3 (152 patients) présente une fréquence élevée de DA et d’allergie croisée aux fruits à coques et légumineuses.
Discussion |
Dans notre étude, l’allergie croisée la plus répandue était l’allergie aux noisettes (21,8 %), comme d’autres études épidémiologiques [1 ].
Conclusion |
Ces profils phénotypiques contribuent à identifier précocement les enfants à risque élevé de réaction croisée fruits à coques/légumineuses.
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Vol 57 - N° 3
P. 266 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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