Intégration de la fiabilité de l’échographie en lien avec l’examen clinique dans les programmes de formation continue en kinésithérapie - 18/04/17
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Résumé |
Introduction |
La littérature alerte sur une utilisation itérative de l’échographie comme fondement des décisions thérapeutiques [1, 2, 3]. Le suivi de formations intégrant l’interprétation des résultats échographiques en lien avec l’examen clinique semble améliorer l’élaboration de stratégies thérapeutiques. Cette analyse de la littérature s’est attachée à évaluer la fiabilité de l’échographie musculosquelettique pour l’identification de modifications pathologiques en corrélation avec les hypothèses de l’examen clinique. L’objectif de cette revue a été de déterminer si les programmes de formation continue traitent de la corrélation entre les signes échographiques pathologiques et l’expression clinique du patient.
Matériel, population et méthode |
À partir des bases de données scientifiques courantes (PubMed, Medline et Science Direct), une sélection de la littérature pertinente sur la fiabilité des observations échographiques a été effectuée sur mots clés, titres et abstracts. De plus, l’ensemble des sites répertoriant les programmes de formation continue en échographie indexés sur les sites Internet des organismes en kinésithérapie a été étudié [4]. La terminologie recherchée a été la présence ou l’absence des notions suivantes : fiabilité, sensibilité, spécificité, corrélation entre les observations échographiques et l’examen clinique.
Résultats |
La littérature met en évidence de nombreux pièges quant à l’interprétation des signes échographiques pathologiques. Ces derniers sont fréquemment retrouvés chez des sujets asymptomatiques et leur gravité n’est pas toujours corrélée à l’importance de la déficience [5, 6, 7]. Au total, 91 % des formations continues de l’échographie en rééducation n’incluent pas l’apprentissage de l’interprétation des observations échographiques par rapport aux résultats obtenus à l’examen clinique. Le contexte clinique, la pratique sportive et l’âge du patient doivent être intégrés à l’interprétation des signes échographiques [9, 8].
Conclusion ou discussion |
L’interprétation des résultats de cette étude présente des biais méthodologiques. L’étude ne s’est portée que sur les programmes de formation continue disponibles sur Internet et à destination des kinésithérapeutes. La corrélation des signes échographiques pathologiques avec les signes cliniques doit être maîtrisée, car ceci contribue à des erreurs d’interprétation pour le choix du traitement. Il est indispensable de former les praticiens aux limites de son utilisation et à la corrélation systématique de l’échographie avec les résultats obtenus à l’examen clinique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Échographie, Kinésithérapie, Rééducation, Formation
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 24-25 - avril 2017 Retour au numéro
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