Prévalence des pathologies rencontrées en kinésithérapie libérale : un outil pour repenser l’enseignement en kinésithérapie ? - 18/04/17
Résumé |
Introduction |
L’arrêté du 2 septembre 2015 [1 ] offre aux étudiants en IFMK une nouvelle organisation de la formation professionnelle. À l’IRFMK d’Orléans, nous nous sommes interrogés sur les critères capables de nous permettre d’organiser le volume horaire des enseignements. C’est dans ce contexte que nous avons souhaité connaître la prévalence des pathologies rencontrées par les kinésithérapeutes libéraux afin d’organiser nos programmes en adéquation avec la pratique professionnelle des kinésithérapeutes.
Matériel, population et méthode |
Il s’agit d’une étude descriptive transversale. Un questionnaire a été diffusé via Google Form© entre le 6/6/2016 et le 30/9/2016 afin de mesurer la prévalence des pathologies rencontrées en massokinésithérapie libérale. Le questionnaire propose six groupes de pathologies : musculosquelettiques, neuromusculaires, cardiorespiratoires, rhumatismales, tégumentaires et spécifiques. Le kinésithérapeute sélectionne les groupes de pathologies qu’il estime rencontrer dans sa pratique professionnelle et accède alors, pour chaque groupe, à une liste de pathologies pour laquelle une notation sur échelle de Likert à 4 points est proposée.
Résultats |
Le questionnaire a reçu 687 réponses. Les groupes de pathologies le plus fréquemment rencontrés sont les pathologies rhumatismales (98,4 %), musculosquelettiques (98,4 %) et neuromusculaires (93,1 %).
Conclusion ou discussion |
Ce travail nous donne une approche descriptive de la pratique professionnelle des kinésithérapeutes libéraux en France et met en évidence la nette prépondérance des pathologies de l’appareil locomoteur. La comparaison entre le volume horaire de cours actuel et les résultats de cette étude est riche d’enseignement. Il ne s’agit pas de rendre l’enseignement proportionnel à la prévalence des pathologies rencontrées, ni de balayer certains enseignements de pathologies peu retrouvées dans cette étude, mais plutôt de choisir au sein des IFMK des enseignements pouvant permettre d’améliorer la qualité de la formation des MK. Un certain nombre de limites peuvent être reconnues à ce travail : le nombre de kinésithérapeutes ayant répondu au questionnaire, le manque de données recueillies pour décrire la population des kinésithérapeutes ayant répondu au questionnaire, la méthodologie à deux niveaux du questionnaire. Par ailleurs, le choix de la liste de pathologies et leur classification peuvent être discutés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épidémiologie, Kinésithérapie libérale, Enseignements
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 27 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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