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Les niveaux d’évolution motrice (N.E.M.) ou positions intermédiaires toujours d’actualité dans le cadre de la rééducation de la marche du patient hémiplégique adulte en 2016 ? - 18/04/17

Doi : 10.1016/j.kine.2017.02.043 
R. Vaubourg a,  : Kinésithérapeute, C. Chauvière b : Kinésithérapeute, cadre de santé, enseignante en neurologie, F. Laurent c : Kinésithérapeute, enseignant de neuro-rééducation, C. Beyaert d : Physiologiste, médecin
a Libéral, 54000 Nancy, France 
b Centre MPR-neurologie, 54690 Lay-Saint-Christophe, France 
c Libéral, 33200 Bordeaux, France 
d Laboratoire du mouvement, centre de réadaptation Pierquin, IRR Nancy-EA3450 DevAH-Université de Lorraine, Lorraine, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’AVC désorganise la fonction posturale et l’équilibre affectant la verticalité et les capacités de marche. L’hémicorps sain se trouve privilégié. Posture et mouvement sont intimement associés, comme Sherrington l’évoquait « la posture suit le mouvement comme son ombre ». Comment réintégrer l’hémicorps lésé au sein des stratégies motrices indispensables à la déambulation ? Bobath [1] ou Brunnstrom [2] évoquent dès les années 1950 l’importance de la fonction posturale dans la structuration et l’organisation de la motricité. Elles proposent des méthodes globales s’inspirant du développement psychomoteur de l’enfant. Plus tardivement les NEM décrits par M. Le Métayer [3] chez l’enfant sont repris chez l’adulte neurologique. L’évolution, entre autre, des connaissances dans le domaine des neurosciences depuis les années 1980 a fait évoluer la rééducation du patient hémiplégique adulte [4]. Pour autant, certains rééducateurs continuent à s’inspirer des NEM ou positions intermédiaires pour leur rééducation. Cette approche thérapeutique est-elle toujours d’actualité en 2016 ?

Matériel, population et méthode

Les bases de données consultées relèvent peu d’articles traitant la question ; pour autant, le recoupement d’informations, les échanges avec des professionnels « experts » du domaine de la neurologie ont permis de retenir 3 publications françaises de F. Laurent [5, 6, 7] pour, leurs conclusions et l’importance des échantillons (n=354) et 2 articles parus en 2015 [9, 8].

Résultats

Les articles concluent à l’amélioration des capacités de marche chez le patient hémiplégique adulte après entraînement dans des positions intermédiaires [5, 8]. Une forte corrélation entre d’une part les capacités segmentaires, capacités posturales et capacités à la marche et d’autre part l’entraînement dans des positions nommées « paliers » [5] est notée. L’étude contrôlée randomisée de R. Cabanas-Valdés [8] incluant 80 patients met aussi en évidence l’amélioration des capacités à la marche après réalisation d’exercices de gainage dans des positions intermédiaires.

Conclusion ou discussion

Le faible niveau de preuve, le nombre réduit d’études, les différences de protocole et de positions utilisées ne permettent pas de proposer aux rééducateurs des situations d’exercices types. Pour autant, les résultats ne peuvent qu’inciter les rééducateurs à s’intéresser et à s’inspirer de ces travaux afin d’approfondir la question et démontrer l’intérêt de ces positions pour l’hémiplégique adulte, et ce, en accord avec les exigences de l’EBP.

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Mots clés : Hémiplégie, Niveaux d’évolution motrice, Contrôle postural, Rééducation marche


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Vol 17 - N° 184

P. 45-46 - avril 2017 Retour au numéro
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  • Co-contractions spastiques du patient hémiparétique : quelle rééducation privilégier pour améliorer la marche ?
  • C. Coffineau, A. Couillandre, J. Chapus, N. Lampire
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  • Les effets immédiats de la stimulation transcrânienne (tDCS) sur la force maximale concentrique et excentrique des membres inférieurs
  • S. Bornheim, J.M. Crielaard, A. Thibaut, P. Maquet, J.L. Croisier

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