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Les effets immédiats de la stimulation transcrânienne (tDCS) sur la force maximale concentrique et excentrique des membres inférieurs - 18/04/17

Doi : 10.1016/j.kine.2017.02.044 
S. Bornheim, PT a, b, , J.M. Crielaard, MD a, b, A. Thibaut, PT c, P. Maquet, MD d, J.L. Croisier, PT a, b
a Médecine de l’appareil locomoteur, centre hospitalier universitaire de Liège, 1, avenue de l’Hôpital, 4000 Liège, Belgique 
b Département des sciences de la motricité, kinésithérapie spécifique et réadaptation motrice, université de Liège, 4, allée des Sports, 4000 Liège, Belgique 
c Coma science group, GIGA-Research, University and University hospital of Liege, 1, avenue de l’Hôpital, 4000 Liège, Belgique 
d Département des sciences cliniques, neurologie, centre hospitalier universitaire de Liège, 1, avenue de l’Hôpital, 4000 Liège, Belgique 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) a été utilisée pour une multitude de maux et semble gagner en popularité depuis 2000 [1]. Peu d’articles ont analysé les effets de la tDCS sur la force maximale avec un « gold standard » de l’évaluation de la force : une machine d’isocinétisme. Aucun article n’a examiné les différences entre les jambes dominantes et non dominantes, ni la différence entre les contractions concentriques et excentriques.

Matériel, population et méthode

Vingt sujets adultes droitiers, de sexe masculin et en bonne santé, ayant entre 18 et 30 ans (âge moyen : 24,5 ans [SD±2,9 ans]) ont été inclus dans cette étude. Chaque sujet a été randomisé et réparti en quatre groupes : tDCS et la jambe dominante testée (n=5), tDCS et la jambe non dominante testée (n=5), placébo et la jambe dominante testée (n=5) et placébo et la jambe non dominante testée (n=5). En utilisant un système de codes anonymes, l’étude a été contrôlée et à double insu. Chaque sujet a eu une première séance de familiarisation. Au cours de la deuxième session, ils ont subi l’évaluation de la force isocinétique maximale de leurs muscles ischio-jambiers et quadriceps soit du membre inférieur dominant ou non dominant (selon le groupe alloué). Ensuite, ils ont eu une période de repos de 10minutes suivie de 20minutes de stimulation anodique ou une stimulation factice à 2mA du cortex moteur primaire de la jambe testée. Les mêmes évaluations ont été répétées juste après la fin de la stimulation (Fig. 1, Fig. 2).

Résultats

La force a diminué dans le groupe placebo de −17,7 % (SD : 11,9 %) (p<0,01) dans la jambe dominante et de −19,4 % (SD : 13,6 %) (p<0,01) dans la jambe nondominante. Par ailleurs, elle a augmenté dans le groupe de stimulation de +12,7 % (SD : 11,1 %) (p<0,01) dans la jambe dominante et de +17,7 % (SD : 12,2 %) (p<0,01) dans la jambe non dominante. L’augmentation de la force dans la jambe non dominante est significativement plus élevée pour les contractions excentriques que les contractions concentriques (p=0,04).

Conclusion ou discussion

Notre étude a révélé une augmentation significative de la force dans les jambes dominantes et non dominantes après tDCS. Il serait intéressant de voir si nous pouvons induire ces changements à long terme après une période d’entraînement. Cette augmentation de la force de la jambe stimulée pourrait avoir des conséquences sur des pathologies neurologiques causant une faiblesse dans un membre (dans les AVC par exemple [2]) ou dans la rééducation de blessures (Plastie LCA par exemple)

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : tDCS, Membre inférieur, Isocinétique, Concentrique, Excentrique


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Vol 17 - N° 184

P. 46-47 - avril 2017 Retour au numéro
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