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Modification des modalités de la manœuvre libératoire : apport du VHIT (pré-étude) - 18/04/17

Doi : 10.1016/j.kine.2017.02.074 
E. Blin a, b, , L. Demanze c
a Kinésithérapeute libéral (Enghien), service explorations fonctionnelles ORL de l’hôpital d’Eaubonne (95), France 
b IFMK de St Denis (CEERRF), St Denis, France 
c Researcher service ORL, Assistance publique Hôpitaux de Marseille et Laboratoire LNIA UMR 7260, AP–HM (Assistance publique–Hôpitaux de Marseille), Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est fréquent [1]. La répétition des manœuvres provocatrices (Dix et Hallpike) et thérapeutiques telles que le VHT de Norré [2] ou la manœuvre de Brandt et Daroff [3] semblent le rendre asymptomatique. La dislocation de l’amalgame d’otoconies [4] constituant la lithiase a été évoquée [5], ensuite ces otoconies persisteraient, favorisant les récidives. Dans la manœuvre libératoire, un temps d’attente de 10mn chez l’homme a été proposé (Sémont 2007) à 30secondes [6] (Fig. 1) sur un modèle in vitro, afin de reconstituer l’amalgame. La dislocation induit une plus faible stimulation, une modification de la vitesse de phase lente (VPL). La manœuvre libératoire se divise en 3 phases : une phase de déclenchement (position 1=P1) avec une mise en décubitus latéral du côté atteint, une phase de projection sur le côté opposé (position 2=P2) et une troisième phase de redressement (non étudiée).

Matériel, population et méthode

Étude prospective sur une population de 44 patients présentant un VPPB du canal semi-circulaire postérieur. Le Vidéo Impulse Test (société Otométrics) a permis d’enregistrer les VPL du nystagmus vertical supérieur. Tous les patients ont bénéficié au préalable d’une VNS tête immobile et lors d’un Dix et Hallpike afin d’exclure les patients présentant un nystagmus révélé par l’obscurité ou la position et non épuisable. Les patients ont été randomisés dans 3 groupes, chaque patient bénéficie d’une manœuvre libératoire avec un délai entre P1 et P2. Le 1er groupe sans de temps de pause, le 2e groupe bénéficie de 30secondes et le 3e groupe d’une minute. La manœuvre est analysée en lecture vidéo, la VPL maximum est sélectionnée manuellement sur le graphe (Fig. 2). La relecture de l’enregistrement vidéo de l’œil couplé au défilement de la VNG permet de ne pas confondre les nystagmus physiologiques des mouvements de la tête, avec ceux qui sont pathologiques.

Résultats

L’analyse des données montre une diminution de la VPLmax lors de la phase P2 quel que soit le groupe. Une tendance à préférer un temps de pause nul ou supérieur à la minute entre P1 et P2 est observée. Cette tendance est non significative (Fig. 1).

Conclusion ou discussion

La taille de l’échantillon (44 patients) trop faible conduit à un effet non significatif. L’enregistrement en « œil ouvert » n’est pas une contrainte, mais la vérification préalable peut réduire l’effet. La vitesse de la manœuvre peut aussi être une source de biais [7]. La recherche d’un « effet dose » du temps pourrait à l’avenir venir compléter cette pré-étude.

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Mots clés : VPPB, VHIT, Manœuvre libératoire


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Vol 17 - N° 184

P. 70-71 - avril 2017 Retour au numéro
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