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Importance du moment de la journée et de l’âge sur une pratique en imagerie motrice - 18/04/17

Doi : 10.1016/j.kine.2017.02.103 
Thomas Rulleau, Doctorant 1, 2,  : kinésithérapeute, ostéopathe, Antoine Ricolleau 1 : Enseignant en activités physiques adaptés, David Chesnet 1 : Ingénieur d’étude, Lucette Toussaint 1 : Professeur des universités
1 Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage, UMR-CNRS 7295, université de Poitiers, 86000 Poitiers, France 
2 Centre hospitalier Loire-Vendée-Océan, 85300 Challans, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pratique en imagerie motrice (IM) améliore le mouvement réel en activant les aires cérébrales impliquées dans le mouvement exécuté [1]. Elle n’est cependant pas toujours efficace et différents facteurs pourraient expliquer ces résultats contradictoires [1]. L’âge [2, 3] et l’heure [4, 5, 6, 7] de la pratique affectent les capacités d’IM et pourraient être des facteurs explicatifs. L’objectif est d’évaluer l’effet de l’heure de la journée et de l’âge sur un programme d’IM visant à améliorer le sens de la position (SP).

Matériel, population et méthode

Soixante-seize sujets ont participé à cette expérience, répartis en 4 groupes en fonction de l’âge (jeunes vs seniors) et du moment de la journée (anté-meridiem vs post-meridiem). Une pratique en IM a été réalisée après et avant l’évaluation pré-/post-test du SP. Les erreurs constante (précision par rapport à la position attendue) et variable (variabilité des positions produites) liées à la reproduction des positions encodées ont été calculées. Des Anovas ont été réalisées séparément sur ces 2 variables avec l’âge et le moment de la journée comme facteurs inter-sujets et le test (pré- vs. post) comme facteur intra-sujets.

Résultats

L’Anova réalisée sur l’erreur constante révèle une interaction âge×moment de la journée [F(1,72)=5,22, p<0,025, ŋ2=0,07] (Fig. 1) qui résulte d’une erreur constante plus faible l’après-midi chez les sujets jeunes que chez les seniors (p<0,022). Cette différence résulte d’une augmentation tendancielle (p≈0,10) de l’erreur au cours de la journée chez les seniors, l’inverse apparaissant chez les jeunes. L’Anova sur l’Erreur Variable révèle une interaction entre l’âge, le moment de la journée et le test [F(1,72)=5,51, p<0,022, ŋ2=0,07]. Cette interaction résulte d’une diminution significative de l’erreur variable en post-test (Fig. 2) chez les sujets jeunes le matin (p<0,03) et les seniors l’après-midi (p<0,001).

Conclusion ou discussion

Respectant le moment de la journée avec la plus faible erreur constante, il apparaît que le clinicien devra évaluer le SP le matin chez les seniors, l’après-midi chez les jeunes. Nos conclusions sur l’effet d’une pratique en IM sur l’amélioration du SP sont plus mitigées. Contrairement à nos attentes, les effets bénéfiques apparaissent le matin chez les jeunes, l’après-midi chez les seniors. Il est possible que la plus forte imprécision du SP à ces moments spécifiques rende plus facile la mise en évidence d’une différence pré-/post-test illustrant l’effet de la pratique en IM. Des études complémentaires devront être menées pour clarifier ce point.

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Mots clés : Chronobiologie, Apprentissage, Imagerie motrice, Sens de la position


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Vol 17 - N° 184

P. 90-91 - avril 2017 Retour au numéro
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