Pour une meilleure prise en charge de la prévention des blessures liées au sport dans le cabinet du kinésithérapeute : passer du modèle biomécanique causes–blessure à une approche longitudinale et multifactorielle - 18/04/17
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Résumé |
Introduction |
La promotion de l’activité physique (AP) est en enjeu majeur de santé pour nos sociétés occidentales, mais les affections musculo-squelettiques et les blessures liées au sport peuvent être une limite à sa pratique[1 , 2 ]. Le kinésithérapeute a un rôle central dans le traitement de ces lésions, il peut néanmoins aussi agir en amont en développant une activité de prévention primaire. Depuis quelques années des Tests de Performance Physique (PPT), pouvant être regroupés en batterie [3 , 4 , 5 ] (FMS, 9-test, 16 PPM) sont proposés pour identifier les facteurs de risque biomécanique de chaque individu. Leur efficacité est controversée [6 , 7 ].
Matériel, population et méthode |
L’objectif de cette étude est d’identifier les modèles d’action de prévention pouvant permettre au kinésithérapeute d’ajouter un rôle de préventeur à celui de thérapeute. La méthodologie utilisée a été d’effectuer une étude bibliographique par mots clefs en interrogeant les bases de données MEDLINE, SPORTdiscusTM et CINAHL (1990, octobre 2016).
Résultats |
Les résultats montrent, dès Van Mechelen en 1992, que les propositions s’enrichissent successivement [10 , 8 , 9 ] en s’ouvrant notamment aux facteurs psychosociaux et introduisent le facteur temps, inscrivant le sujet dans une relation récursive avec son activité. Le second résultat de cette étude réside dans le fait qu’il est difficile d’associer spécificité et sensibilité dans un même PPT [6 ], l’identification des facteurs de risque biomécanique devient aléatoire.
Conclusion ou discussion |
Cette étude permet de relativiser le poids des facteurs biomécaniques et donc des batteries de tests proposés comme seul outil au kinésithérapeute–préventeur. Elle ouvre également la recherche des facteurs de risque à d’autres domaines et les inscrit dans une relation évolutive dans le temps. La principale limite réside dans le fait qu’elle ne distingue pas les blessures traumatiques des non-traumatiques alors que la prévention en cabinet ciblera plutôt ces dernières. Enfin, la quasi-totalité des études s’adressent à des sujets jeunes, pratiquants réguliers, ignorant la population sédentaire désireuse de débuter une AP. En conclusion, les PPT doivent être connus des kinésithérapeutes tant pour leur intérêt préventif que diagnostic, par contre ils ne permettent pas de distinguer les individus à risque. Le kinésithérapeute–préventeur doit donc relativiser son activité de détection pour ajouter un rôle éducatif en utilisant le PPT comme source d’information. Il peut également proposer des programmes de prévention sans distinction de public.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prévention, Modèles
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 96-97 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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