To evaluate the feasibility of robotic salvage prostatectomy for local recurrence after permanent brachytherapy implants for prostate cancer.

Seven patients were operated by robotic salvage prostatectomy with or without pelvic lymph node dissection between October 2007 and March 2012, for a local recurrence after iodine 125 permanent brachytherapy implants. Local recurrence was proved by prostate biopsies, once biochemical relapse was diagnosed and imaging assessment performed.

The average age of a patient at the time of diagnosis was 66 years (62–71 years). The median nadir prostate specific antigen (PSA) serum concentration after brachytherapy was 1.29ng/mL (0.6–2.1ng/mL), obtained after a median of 12 months (7–21 months). The average [PSA] before robotic salvage prostatectomy was 6.60ng/mL (4.17–13.80ng/mL). [PSA] at 1 and 3 months after prostatectomy was less than 0.05ng/mL in five patients. [PSA] remained below 0.05ng/mL for six patients at 12 and 24 months. One month after robotic salvage prostatectomy, all patients had at least partial urinary incontinence. At 12 and 24 months after robotic salvage prostatectomy four patients have regained full urinary continence. In terms of erectile function at 24 months, three patients retained erectile function with possible sexual intercourse.

Robotic salvage prostatectomy appears to be a reliable treatment in terms of oncological outcome with convincing results both for urinary continence and erectile function for selected patients with local recurrence after permanent brachytherapy implants.

Évaluer la faisabilité d’une prostatectomie de rattrapage robotisée pour une rechute locale après une curiethérapie de prostate initiale par implants permanents.

D’octobre 2007 à mars 2012, sept patients pris initialement en charge par curiethérapie de prostate par iode 125, en situation de rechute locale, ont bénéficié d’une prostatectomie robotisée avec ou sans curage pelvien ganglionnaire. Les patients étaient en situation de rechute biologique selon la concentration sérique de d’antigène spécifique de la prostate et avaient eu un bilan d’imagerie complet. Le diagnostic de rechute locale a été confirmé par les biopsies prostatiques.

L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 66 ans (62–71). Le nadir médian de la concentration sérique de d’antigène spécifique de la prostate à un an de la curiethérapie était de 1,29ng/mL (0,6–2,1mg/mL). La concentration moyenne d’antigène spécifique de la prostate lors du traitement de rattrapage par prostatectomie robotisée était de 6,60ng/mL (4,17–13,80ng/mL). La concentration sérique de d’antigène spécifique de la prostate était à 1 et 3 mois de la prostatectomie de moins de 0,05ng/mL pour cinq patients. À 12 et 24 mois, elle est restée inférieure à 0,05ng/mL pour six patients. Un mois après la chirurgie, tous les patients souffraient d’une incontinence urinaire partielle. À 12 et 24 mois, cinq patients avaient une continence parfaite. Pour ce qui concerne la fonction érectile, à 24 mois, trois patients ont conservé une fonction érectile permettant les rapports.

La prostatectomie de rattrapage robotisée réalisée pour des patients sélectionnés en situation de rechute locale après curiethérapie est une option thérapeutique à considérer, avec des résultats fiables et des résultats fonctionnels probants en termes de continence et de conservation érectile.