Imagerie des tumeurs de l'iris. Avantages respectifs de l'échographie (10,20 et 50 MHz) et de l'OCT. - 08/03/08
K (Rouen) Si Ahmed,
O Berges,
P De Laage De Meux,
D (Paris) Iossifov,
G (Rouen) Brasseur
But. Préciser le rôle de ces différents types d'imagerie pour le diagnostic des tumeurs de l'iris.
Matériel et Méthodes. 10 tumeurs de l'iris ont bénéficié d'une exploration par échographie à 10 et 20 MHz (Cinescan de BVI Quantel Medical) et 50 MHz (UBM de Paradigm) et par OCT (Humphrey Zeiss)
Résultats. L'échographie doit bénéficier d'une fréquence au moins égale ou supérieure à 20 MHz afin de pouvoir caractériser, localiser et mesurer avec précision une lésion. La BioMicroscopie Ultrasonore (BMU) est insuffisante pour mesurer les tumeurs volumineuses (s'étendant vers l'arrière au corps ciliaire), du fait de la cellule d'exploration et d'une atténuation importante par la lésion. L'échographie seule ne permet pas de caractériser une lésion solide, en particulier de différencier une lésion bénigne d'une lésion maligne, et les notions cliniques sont également importantes pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. L'OCT permet de reconnaître la nature liquide ou solide d'une lésion dans 100 % des cas.
Conclusion. Devant une tumeur probablement solide, et probablement à traiter, il faut pratiquer rapidement un examen de Biomicroscopie Ultrasonore, et si la lésion est difficile à voir en totalité une échographie à 20 MHz doit être réalisée. Devant une saillie de l'iris, l'échographie de haute fréquence et l'OCT permettent la différence entre une lésion kystique et une masse solide, mais seule la BMU permet la mesure précise permettant une surveillance régulière.
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Vol 25 - N° 5
P. 78 - avril 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.