Retour d’expérience sur l’utilisation du nouveau Posijet de LemerPax - 11/05/17
Résumé |
Introduction |
Dans le cadre d’un partenariat entre l’hôpital privé du Confluent et LemerPax, le service de médecine nucléaire a testé et contribué au développement du nouvel injecteur mobile de pharmaceutiques fluorés : le Posijet V3.
Objectifs |
Contrôler ses fonctionnalités, évaluer ses performances et optimiser son utilisation en routine tout en garantissant la sécurité des patients.
Matériels et méthodes |
Différents points ont été évalués sur un V3 prêté par LemerPax : autonomie, ergonomie, connectivité, nombre de pannes/incidents, sécurisation, traçabilité, radioprotection et coûts.
Résultats |
Les tests ont duré 9 mois. Dix manipulateurs ont été formés, 1328 patients injectés, 339 solutions mères utilisées (monodoses/multidoses), pour 4 traceurs 18F différents, 1037heures d’utilisation cumulées. L’autonomie de 8h est suffisante pour une journée d’activité. Malgré les 380kg, la maniabilité avec assistance motorisée a apporté un réel confort aux manipulateurs. Le V3 est équipé de connexions standards (240V, Ethernet, Wifi) et d’une interopérabilité logicielle (synchronisation bidirectionnelle des données) qui lui ont permis de s’intégrer dans notre flux d’activité tout en améliorant la sécurité du circuit du médicament. Vingt différents types de messages d’erreurs ont été relevés. Leur occurrence a diminué dans le temps avec l’apprentissage des utilisateurs et grâce aux différentes améliorations mécaniques et logicielles (8 versions) apportées. Aucune défaillance empêchant une injection n’a été rencontrée. Le contrôle d’activité volumique dès l’installation du traceur 18F a permis d’obtenir une dose injectée au patient fortement corrélée à l’activité prescrite (r2=0,9858). Une étiquette de traçabilité de l’activité injectée comportant toutes les mentions légales peut être imprimée. Les données sont conservées dans le Posijet et extractibles via un tableur. Aucun écart dosimétrique significatif par rapport à nos valeurs de 2015 n’a été constaté. Le Posijet requiert l’utilisation de kits captifs stériles dont le coût est à prendre en compte. De plus, avec le V3, il est possible de réaliser des opérations de dilution pour récupérer la totalité de l’activité présente dans le flacon, ce qui devrait permettre après étude d’optimiser les quantités de traceurs 18F commandées.
Conclusion |
Le V3 s’est montré fiable et fonctionnel, facile d’utilisation et sécurisant aussi bien pour le personnel que pour les patients. D’autres évolutions sont encore à venir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radiopharmacie, Radiopharmaceutique, Radioprotection, 18F-FDG, Automatisation
Plan
Vol 41 - N° 3
P. 174 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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