Impact des méthodes de correction du mouvement respiratoire en TEP/IRM - 11/05/17
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Résumé |
Introduction |
Au cours des examens d’imagerie, les lésions tumorales peuvent être soumises au mouvement respiratoire du patient, qui peut affecter la détection et la quantification des lésions viscérales. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de 2 méthodes de correction de mouvement disponibles sur le SIGNA TEP/IRM au cours des bilans oncologiques de « routine ».
Matériels et méthodes |
Quarante patients ont bénéficié d’une TEP/IRM au FDG (Signa, GE Healthcare, 107±15min post-injection, 4MBq/kg, 4–6pas, 3–4min/pas, temps de vol, reconstruction OSEM 2 it/28 sous-ensembles, sans post-filtrage), au cours d’un bilan oncologique. Le signal respiratoire était enregistré à l’aide d’une ceinture abdominale. Deux approches de compensation du mouvement respiratoire ont été évaluées : Q.Static, exploitant uniquement la phase quiescente, et Q.Freeze, recalant l’ensemble des phases sur une phase de référence. Toutes les lésions sujettes au mouvement respiratoire (thorax et foie), clairement distinctes des lésions adjacentes ou du bruit de fond environnant, ont été incluses pour analyse visuelle et semi-quantitative (SUVmax et SUVpeak). Le niveau de bruit dans les images TEP a été évalué par l’écart-type (SD) du SUV divisé par la moyenne du SUV dans une région du parenchyme hépatique.
Résultats |
Quatre-vingt-douze lésions ont été incluses : 41 nodules pulmonaires, 23 ganglions lymphatiques médiastinaux et 28 lésions hépatiques. Un flou visuel a été détecté dans 30 lésions (30/92). La méthode Q.Freeze s’est avérée visuellement satisfaisante dans la quasi-totalité des lésions floues (n=29/30, soit 97 %), alors que la méthode Q.Static dans seulement 27 % (8/30). Lorsque les lésions apparaissaient floues du fait du mouvement respiratoire, Q.Static et Q.Freeze augmentaient significativement les valeurs de SUVpeak par rapport aux images non corrigées : +4,1 % [−3,4 ;10,8] avec Q.Static et +9,4 % [3,9 ;18,2] avec Q.Freeze (p<0,05, pour Q.Static et Q.Freeze par rapport aux images non corrigées, et p=0,003 pour la comparaison Q.Freeze vs. Q.Static). Le niveau de bruit était plus élevé dans les images Q.Static et Q.Freeze par rapport aux images non corrigées (p<10−4), et dans les images Q.Static par rapport à Q.Freeze (p<10−4).
Conclusion |
Les méthodes Q.Static et Q.Freeze sont utilisables sur des protocoles de routine en TEP/IRM et corrigent significativement du mouvement respiratoire les lésions floues sur les images statiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : 18F-FDG, Synchronisation respiratoire
Plan
Vol 41 - N° 3
P. 203-204 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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